Si toutes les villes qui vont accueillir la CAN sont reliées par des voies bitumées, reste que les voiries urbaines risquent de faire perdre quelques points au pays organisateur de la CAN 2019.
Comme pour les hôpitaux et les hôtels, les infrastructures de transport sont très importantes aux yeux de la Confédération africaine de football. Or, si toutes les villes qui vont accueillir la Coupe d’Afrique 2019 sont reliées par des voies bitumées, reste que les voiries urbaines au sein des sites ne remplissent pas (encore) les normes requises. Beaucoup reste à faire, notamment à Douala où la voirie urbaine est en cours de réhabilitation. Les travaux des deux pénétrantes Est et Ouest seront à fortes chances réceptionnés avant la fin de l’année 2017. A Garoua, la voirie urbaine devant permettre l’accessibilité aux stades et hôpitaux est en cours de réhabilitation également. La vielle étant petite, il y a une concentration des différents sites dans un rayon de 10 Km. L’axe Douala – Limbe est en cours de réhabilitation, pour une distance de 80 KM. Mais ce n’est pas ça qui constitue le pire. A Bafoussam, c’est pratiquement toute la voirie urbaine qui a besoin d’un nouveau souffle.
Aéroports : toutes les villes parées
Côté infrastructures d’accueil aérien, les différents aéroports des villes-sites son parés. « Que ce soit l’aéroport international de Yaoundé ou ceux de Douala, Bafoussam et Garoua, tous répondent aux normes internationales. D’ailleurs ils ont été homologués par la CAF, dans le cadre des préparatifs de la CAN féminine de 2016. A ce niveau, on est prêt », précise Tombi A Roko Sidiki, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Télécommunications : des raisons d’espérer
Pour ce qui concerne les télécommunications, il est important de rappeler que conformément à la demande de la CAF, le Cameroun est doté de la fibre optique sécurisée. Le pays dispose de cinq opérateurs de téléphonies au standard 4G et 3G. Et quant au signal, le Cameroun dispose de 3 stations terriennes à Zamengoué, Bépanda et Garoua, pour la retransmission des matchs. Le pays de Paul Biya possède également des télécentres communautaires polyvalents. Pour ceux qui vivent aux frontières camerounaises. Pas de souci à se faire donc à ce niveau.
Arthur Wandji
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