Joueur technique, intelligent et doué, il a aussi administré le football camerounais à différents niveaux. Au Niveau fédéral, il avait été proposé au poste de directeur général de la Fecafoot par son mentor, Iya Mohammed, en 2003, mais la province du Centre s’y était opposée. Intellectuel du football, il n’a jamais pu imposer ses idées et était combattu à divers niveaux. Ses véritables difficultés commencent lorsqu’il convoque une conférence de presse pour s’attaquer ouvertement à son protecteur, le président de la fédération d’alors.
C’est la cassure. Les opposants du président, sans l’adopter le mettent au devant de la scène. Il espère un moment avoir trouver de la sérénité auprès des siens, en retournant dans l’administration du Canon Sportif de Yaoundé. Mais là encore, il devra faire avec un vent d’en face très bien organisé. C’est donc l’histoire de sa vie, l’éternel recommencement.
Louis Marie Bernard Ondoua est décédé jeudi dernier probablement des suites d’un arrêt cardiaque alors qu’il était rendu chez son médécin. On lui savait des soucis de nerfs. On apprend qu’après le constat que son IRM ne pouvait être fait en l’état suite à la perpétuelle bougeotte du patient, il a été décidé de lui administrer une anesthésie. Il ne se relèvera plus jamais.