On aura beau pérorer sur l’inefficacité et le manque d’explosivité de l’attaque de l’équipe nationale fanion, Hugo Broos reste de marbre. Normal ! Il ne fait qu’avec ce qu’il a. Comme pour dire qu’il n’a pas mieux que ses éternels artificiers en mal de puissance. Pour ce compartiment, le sélectionneur des Lions indomptables n’a pas risqué de se masturber inutilement les méninges au motif qu’il cherche désespérément sa perle rare ; sa pépite ; son serial buteur.
Entre un Salli Edgar, champion de l’horoscope, Clinton Njié et Jacques Zoua que les blessures ne quittent presque plus ; un Toko Ekambi éclatant mais qu’on a de la peine à fixer ; un Anatole Abang qui rase les murs en deuxième division en Suède ; et pour finir, Vincent Aboubakar, et Benjamin Moukandjo de qui le public attend la consécration de buteur invétéré, l’attaque de notre sélection nationale est à l’image d’un pays qui manquent cruellement d’intellectuels pour penser son développement. S’il faut y greffer tout le tôlé que le forfait d’Eric Maxime Choupo Moting a charrié lors du dernier match des Lions, il est fort à parier que nos quadruples champions d’Afrique foncent droit dans le mur.
- Baromètre: ce que valent les nouveaux Lions d’Hugo Broos
- Gardiens de but… Ondoa et Onana, taille patron
- Défense… La continuité dans l’instabilité
- Milieu de terrain… Et si le changement venait d’Amadou Ibrahim ?
- En attaque… On ne change pas l’équipe qui ne gagne pas
- Affaire Joël Matip: Hugo Broos mise sur la carte du forcing
Christou DOUBENA