Le président de la Fédération Algérienne de Football a rencontré les média lors d’une conférence de presse mardi. Celui qui a porté le dossier du match Algérie – Cameroun devant les instances de la FIFA est venu au secours de son sélectionneur.
Si Djamel Belmadi avait fait des déclarations aussi tapageuses aux médias traditionnels, un démenti aurait pointé un complot. C’est le média de la fédération qui a exposé ces lignes, certainement déjà nettoyées et dépouillées des lignes plus controversées.
Pour Charaf-Eddine Amara, «les déclarations de Djamel Belmadi ont été mal comprises. Le coach n’a jamais abordé le sujet du Cameroun, il parlait juste de l’arbitrage qui était médiocre durant notre rencontre» .
Il a bien mentionné qu’«on ne laissera plus jamais 2-3 personnes conspirer contre nous». De qui parlait-il ? de Gassama et de son ombre ou de son jumeau ?
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L’ancien international camerounais et consultant Canal+, l’a bien expliqué. «Quand on parle de maladresse, moi je veux bien, mais Gassama est Gambien. La Gambie n’avait pas de chances de se qualifier en Coupe du monde sur ce match (Algérie – Cameroun, NDLR). Il parle de conspiration. Quel est l’intérêt de cette arbitre de sortir l’Algérie ? Pour moi, il attaque le Cameroun et ça c’est plus grave. Qu’il admette que le Cameroun l’ait battu dans les règles, et que le Cameroun est une nation supérieure à la sienne en football. L’Algérie l’a été en 2019. Ok d’accord, mais là ce n’est plus le cas. Il est en train de se refaire la cerise sportivement, et après ça, lui redonnera naturellement le droit à la parole. Mais là sur cette histoire, Gassama et la conspiration, c’est juste inacceptable. Me parler de communication et de maladresse, c’est être très gentil».
Un ancien arbitre s’en est aussi pris à Djamel Belmadi et estime qu’il est un médiocre.
Mais une ligne des propos de Charaf-Eddine Amara fâche. S’il affirme que: «Eto’o est un ami à moi, on ne doute pas de l’honnêteté du Cameroun durant le match. Nous avons seulement parlé de l’arbitrage », on peut comprendre. Mais c’est ce rappel, une méthode de la mafia, qui choque un peu plus : «et je dis à Eto’o qu’il ne faut pas oublier la solidarité de notre part pour que le Cameroun puisse organiser sa dernière CAN».