Le footballeur camerounais du FC Barcelone Samuel Eto’o a demandé à l’Organistion Mondiale de la Santé (OMS) et à tous ses collaborateurs d’intensifier au plus vite leurs efforts et de « donner aux enfants l’espoir de vivre dans un monde sans maladies oubliées «
« Il n y a rien de pire que d’être oublié quelque soit l’endroit où l’on vit dans le monde « , a plaidé le camerounais lors de sa participation à la Conférence Internationale de l’OMS à Genève dont l’objectif est de mettre en place un plan d’action contre les maladies tropicales oubliées.
Ces maladies affectent une personne sur six dans le monde, mais la majorité se retrouve en Afrique et en Amérique Latine, et au sein de la population pauvre qui ne dispose pas de ressources pour payer les traitements nécessaires, même lorsque qu’ils sont peu couteux.
Le footballeur de 25 ans a expliqué que lorsqu’il était élève, un enseignant avait raconté à la classe l’histoire de la malaidie du sommeil, une « maladie terrible qui dans les années 30 décimait le Cameroun et tuait dans distinction les hommes, les femmes et les enfants, de telle manière que les villes étaient abandonnées. « .
Devant une salle pleine d’hommes politiques et de représentants des organisations sanitaires et de l’industrie pharmaceutique de grande importance, Eto’o a expliqué qu’à « cette époque, on décida de mobiliser toutes les ressources possibles pour éliminer cette maladie« .
Il ajouta que les premiers laboratoires spécialisés dans le traitement de ses maladies s’ouvrirent justement dans la ville d’Ayos, pas loin de là où lui-même vivait.
« Un gigantesque effort et plusieurs années de lutte permirent d’atteindre les objetifs, et la maladie allait disparaitre du Cameroun et de toute l’Afrique en 1962« , indiqua le footballeur qui affirme que l’on raconte encore ces histoires dans toutes les écoles du pays pour montrer qu’il « est possible de vaincre n’importe quel adversaire chaque fois qu’on y met toute son énergie« .
Eto’o a reconnu que cette histoire ressemble à la sienne, celle d’un « gamin qui rêvait de devenir un grand footballeur, mais qui n’oubliera jamais les enfants de l’Afrique et des autres endroits dans le monde, dont les yeux brillent d’espoir« .
« C’est de là que me vient la motivation d’offrir un peu de mon énergie à ceux qui souffrent de l’indifférence un peu trop souvent « , a-t-il expliqué. Il a qualifié de terribles certaines maladies qui existent dans son pays, comme le noma -une des maladies infantiles les plus cruelle-, l’ulcère de buruli et particulièrement la maladie du sommeil.
Pour toutes ses raisons, il s’est dit » fier » de pouvoir travailler aux cotés de l’OMS « avec la plus grande détermination« .
Enfin, il a demandé aux agences et aux entreprises qui collaborent avec l’ONU d’intensifier leurs efforts et de s’engager à long terme.
Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga
–Source : SPORT.ES