J’en conviens volontiers : c’est avec une légère mauvaise foi que je comparerais la victoire du roi Pyrrhus à la bataille d’Italie en 280 av. J.-C. à celle du général Semengué au TAS en 2020. Du point de vue matériel et humain, la victoire du général n’est pas entachée des énormes pertes subies par le roi d’Épire. Mais, dans les deux cas, la victoire finale est irréalisable. C’est l’évidence même : tout comme Pyrrhus, le général Semengué ne pourra pas gagner la guerre.