L’entraîneur principal de CPSA que nous avons rencontré au terrain de la CNPS à Emana nous parle de la préparation du représentant de la province de l’Est au prochain tournoi interpoules.
À quelques jours des interpoules, comment est le moral de vos troupes ?
Enyegue: Le moral est au beau fixe, vous savez que les enfants sont galvanisés par la qualification, et dans la foulée, ils veulent absolument monter en première division. Vous avez vu avec quel engouement ils s’entraînent, ils ont tout ce qu’il faut pour atteindre l’objectif qui est la montée en division d’élite.
Depuis trois semaines vous avez commencé avec la préparation des interpoules, jusque là vous travailler sur quoi ?
Le premier objectif que nous voulons atteindre en ce moment c’est de ramener la force physique au niveau des joueurs parce qu’ils ont eu un repos de deux semaines, la première étape c’est donc de mettre le foncier pour régénérer ce qu’ils avaient avant la petite pose. Ensuite nous allons travailler les fondamentaux, mais vers la quatrième semaine nous allons travailler la tactique, ce qui nous permettra notre plan de jeu.
En 2002, CPSA est sortie par la petite porte aux interpoules à Yaoundé, qu’est-ce qui a changé cette année ?
Vous avez suivi le président. En 2002 nous sommes venus apprendre, mais nous venons pour accéder en première division. L’équipe de cette année est plus expérimentée avec un nombre de matchs impressionnant dans les jambes. Nous n’avons peur de personne, même si nous respectons tous les adversaires, nous allons jouer avec nos armes.
D’aucuns pensent que le niveau des interpoules à Est est assez bas et que une fois au Interpoules, les équipes de l’Est ne tirent pas toujours leur épingle de jeu ?
Faible par rapport à quoi, je me pose la question. A l’Est cette année le championnat comptait beaucoup d’équipes, nous avons fait face à une farouche adversité. En dehors du championnat il y a eu les barrages. Notre équipe a livré plus de vingt matchs cette saison , avec les résultats que tout le monde connait. Je ne comprends pas pourquoi on doit marginaliser une province.
Quels sont les joueurs sur qui vous comptez pour atteindre cet objectif qui est la montée ?
Vous savez qu’une équipe de football est un ensemble, c’est un groupe. Notre force c’est le collectif, parce que c’est dangereux de compter sur un joueur qui peut ne pas être en forme le jour du match.
Sur le plan administratif, est-ce que vous bénéficiez de toutes les conditions vous permettant de travailler en toute quiétude ?
Vous savez que ce qui dérange l’entraîneur au Cameroun c’est le matériel de travail. Vous avez assisté à la séance d’entraînement vous voyez comment les enfants sont beaux, ils sont très propres à l’entraînement. Le président met tout en œuvre pour que nous travaillions dans de bonnes conditions. Les enfants sont galvanisés, il y a la motivation qu’il faut.
Propos recueillis par Steve Djouguela