Samuel Eto’o était protagoniste de l’une des conférences qui se tiennent les 15 et 16 octobre au CosmoCaixa dans le cadre du Forum ‘Transferts et Développements’ organisé par l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMED).
Le camerounais, intervenant de l’un des colloques sur l’immigration et la solidarité (Immigration et solidarité : un exemple de bonnes pratiques)a expliqué de quelle manière il collabore avec les plus défavorisés par le biais de sa fondation.
“Le football m’a tout donné ce que je possède” a indiqué Eto’o et c’est pour cette raison qu’il est évident pour lui que une partie de ses revenus doivent être consacrés directement aux causes solidaires.
Eto’o a indiqué qu’il y a 11 ans qu’il a quitté son pays et que que souvent, “ceux qui reçoivent de l’aide ne savent pas que ça peut s’arrêter”. C’est la raison pour laquelle l’attaquant a souligné la nécessité de “contrôler les fonds et les aides que nous envoyons”.
“Ce que j’aime le plus c’est jouer au football. C’est pour cela que j’ai organisé un tournoi dans la ville dans laquelle je suis né. Je voulais que les gens soient heureux. Je veux qu’ils aient l’opportunité de rêver. De dire, je veux être comme Ronaldinho ou Messi… qu’ils n’aient pas à aller travailler et qu’ils puissent réaliser leur rêve”, a souligné l’attaquant.
Le camerounais a reconnu que les aides des pays développés sont nécessaires et ajouté que “avec peu, on peut faire beaucoup”.