Directeur à la fédération Capverdienne de football et responsable des équipes nationales de football de ce pays, le chef de la délégation Capverdienne à Yaoundé parle de l’accueil par les autorités Camerounaises, et surtout du match de samedi.
Comment s’est passé le voyage ?
Très bien, même s’il a été long, nous sommes venus de France, les joueurs sont au point ils sont contents il n’ y a pas de problème dans le groupe, les joueurs n’attendent que le match.
Comment avez-vous trouvez l’accueil par les Camerounais ?
C’est sympathique, tout se passe bien le Cameroun qui est un grand pays de football sait également recevoir les gens avec la passion du football comme dans toute l’Afrique.
Vous venez au Cameroun pour gagner les Lions indomptables ou pour limiter les dégâts ?
Nous sommes engagés dans cette deuxième phase des éliminatoires de la coupe du monde 2010, et comme toutes les équipes engagées dans cette phase ont l’ambition de décrocher une place qualificative, dans un match comme celui de samedi, il y a trois résultats, la victoire, le match nul et la défaite et nous sommes au Cameroun pour faire le meilleur résultat possible.
Et le meilleur résultat c’est la victoire devant les Lions ?
Naturellement, pour toute équipe quand on entre le sur le terrain c’est pour gagner le match, mais vous connaissez le niveau des joueurs Camerounais, mais nos enfants sont déterminés à donner le meilleur d’eux même ici au Cameroun.
On parle plusieurs de joueurs Brésiliens naturalisés Capverdiens, c’est une option de votre fédération ?
C’est une information qui est fausse, il n y a aucun Brésilien dans l’équipe nationale du Cap –Vert. c’est vrai nous avons des Cap-verdiens qui sont nés en France, au Portugal, en Hollande, en Espagne, mais se sont des Cap-verdiens de père et de mère. Au contraire beaucoup de Cap-verdiens jouent pour d’autres sélections nationales, vous connaissez Patrick Vieira qui joue avec la France, sa maman est Capverdienne, Larsson le joueur Suédois son papa est Capverdien, Evra qui joue avec la France est Capverdien, le gardien de l’équipe nationale du Sénégal Tony Silva est capverdien. Je réitère donc que nous n’avons pas de Bresilien, nous n’avons pas l’intention de naturaliser un joueur d’une autre pays pour jouer pour notre le Cap Vert.
Comment expliquer qu’un pays comme le Cap-Vert qui a produit autant de vedettes n’ait jamais pris part à une coupe d’Afrique des nations ?
Le problème c’est que le Cap Vert est un pays très jeune, nous avons seulement 32 ans d’indépendance. Le Cap-verdien au temps colonial a beaucoup migré pour chercher la vie, beaucoup de Capverdiens ont migré au Sénégal, nous sommes 450 000 habitants dans l’Ile mais nous sommes plus d’un million à l’extérieur notamment aux Etats-Unis, en France, en Espagne, en Espagne.
Quelle est l’idée que les gens ont des Lions indomptables dans votre pays ?
Tout le monde au Cap Vert connaît le football Camerounais avec les grands dans leS championnat européens, le travail que le Cameroun a fait honore l’Afrique donc le Cap Vert, tout le monde connaît Samuel Eto’o, Njitap, Kameni, Song, Webo.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé