« Si tu peux rencontrer triomphe après défaite, Et recevoir ces deux menteurs d’un même front…» Rudyard Kipling. Alors tu seras un homme, mon cher Augustin. Mais voilà, vous paniquez, Monsieur le MINSEP, vous avez peur et vous êtes en train de contaminer le peuple tout entier. Il n’ya pas pire politique que celui qui a les boules et surtout qui, comme vous, inscrit son action sur le très court terme.
Vous vous trompez lourdement si vous croyez que le Cameroun ou la personne qui vous a donné la charge que vous traînez comme un arrière-faix n’attend de vous qu’une victoire le 6 juin.
Mais peut-être que le MINSEP va gagner la partie de poker menteur dans laquelle il entraîne le Cameroun. Peut-être bien qu’il va gagner son match du 6 juin. Mais il y a un joker qui lui collera toujours à la peau et dont il ne pourra pas se défausser aussi facilement, c’est l’état lamentable du sport et du football en particulier au Cameroun.
Alors, des décisions surréalistes comme celle qui consiste à virer un entraîneur adjoint et à alourdir ce poste ne sont qu’un cataplasme qui ne guérira rien. C’est comme conjurer par l’incantation un sort implacable qui se manifestera inéluctablement.
Un peigne-cul atrabilaire, un gestionnaire de centre de formation à l’excellente réputation et un formateur de juniors pour remplacer un pauvre hère érigé en factotum du coach en chef recruté par le MINSEP de ses belles mains ? M. Kaham et M. Ndtoungou pensent vraiment qu’ils ne sont que bons à aider un entraîneur contesté à dresser une liste de joueurs pour un seul match ? Pensent-ils vraiment, dans les conditions actuelles, pouvoir influer sur le cours des choses ?