Un match est un miroir. Un miroir des forces et des faiblesses. Un miroir des failles et des atouts. Un miroir des maillons faibles et des valeurs sûres et confirmées. Un miroir pour celui qui sait analyser, qui sait comprendre, qui sait remonter aux causes profondes. Le match Cameroun – Algérie et son résultat sont des symptômes pour qui sait analyser, expertiser pour poser le bon diagnostic.
Un brouillard pour qui ne sait pas analyser. Un labyrinthe pour qui n’a ni bagage, ni expertise. Un aléa, un hasard pour celui qui est n’a pas de profondeur.
Un résultat n’est pas un échec, mais un feedback.
Il faut donc que le staff en charge analyse froidement, identifie comment surmonter les limitations actuelles.
Il ne s’agit ni de loterie, ni de poker ou de hasard, ni d’incantation.
Le courage, la détermination, le hemlè ne suffisent plus.
Le match se joue aussi dans la tactique, dans la stratégie, et on espère que le staff a eu ce match pour analyser, pour comprendre, pour trouver la stratégie possible.
On est soit à 3 jours d’une coupe du monde soit à 4 ans.
Il faut tout donner, mais il ne faut pas aller à l’abordage, à l’aveugle, sinon les pièges de la répétion des limitations, le piège de tomber dans le piège tendu sont multiples.
Il reste 3 jours.
Mais on n’entraîne pas une armée, le jour du combat. C’est un long chemin. A défaut d’avoir été en charge longtemps, il faut arriver avec une vision. A défaut d’avoir eu le temps d’implémenter une vision, une stratégie, il faut être clair sur ce sur quoi on compte, sur quoi on mise.
Neurones, Toli Camfoot