S’exprimant sur la situation de Karl Toko Ekambi en club, le journaliste sportif Martin Camus Mimb estime que le camerounais est victime de son coup d’éclat à Blida.
Dans une tribune publiée sur son mur Facebook, le journaliste Martin Camus Mimb revient sur les événements qui ont précédés et succédés la défaite de l’Olympique Lyonnais samedi dernier face à Strasbourg. Quelques heures avant le match, les supporters lyonnais se sont rassemblés devant le bus de l’équipe avec des pétards et fumigènes. Au cours du match, ils ont déployé des banderoles avec des messages hostiles envers Karl Toko Ekambi. Remplacé en cours de jeu, le Camerounais frustré, est rentré directement au vestiaire.
Pour Martin Camus Mimb, c’est la portion algérienne des supporters de Lyon qui est à l’origine de l’hostilité envers Karl Toko Ekambi. Selon le journaliste, cela agit sur le joueur : « Les supporters algériens tiennent leur revanche et ils ont réussi un coup double : Faire craquer le joueur et associer une partie des supporters, à leur escroquerie émotionnelle de performance. Depuis Blida, ils cherchaient l’angle d’attaque et là, ils tombent sur un joueur presque sur le banc depuis quelque temps, et qui se contente des résidus de titularisations. »
Le fondateur de Radio Sport Internationale ne comprend pas l’acharnement sur le Camerounais qui est portant privé de temps de jeu. « Comment fait-on une fixation sur un joueur pas du tout utilisé, comparé à son statut avant l’arrivée de Laurent Blanc ? Tenez avant la Coupe du monde, TOKO n’avait que 177 minutes en cinq matches, contre 851 minutes en dix matches sous Peter Bosz. ». Il renchérit en disant que les résultats sportifs de l’attaquant des Lions Indomptables comparés à son temps de jeu sont plutôt encourageant : « En plus en 19 matches de championnat, il est à quatre buts et deux passes décisives, pas loin de certains titulaires et meilleures que d’autres. »
Enfin, Martin Camus Mimb appelle les instances du football mondial à régler le différend d’après Blida pour éviter le pire : « il faut que les instances du football gèrent le service après-vente de Blida. Pas seulement pour éviter ce type de dérapage, mais rassurer le joueur qui n’est plus le même depuis. » A-t-il conclut.