Un show pyrotechnique imposant suivi d’un ou deux puissants chants : frissons garantis. Et puis ? Plus rien. Comme leurs joueurs sur le terrain, les spectateurs de l’actuel 10e d’Eredivisie ont été avalés par Young Boys, dont les quelque 25000 fans ont mis une ambiance survoltée.
Comment Feyenoord a-t-il pu battre Porto 2-0 dans ce même groupe d’Europa League il y a trois semaines ? Le mystère demeure. Devant un nombreux public, il n’a pas fallu un quart d’heure à YB pour logiquement prendre l’avantage, grâce à un penalty généreusement concédé par la défense néerlandaise. En fait, la rencontre s’est résumée à une histoire de tirs au but. Roger Assalé a transformé le premier, avant d’en obtenir un second quinze minutes plus tard grâce, notamment, à une bonne percée de Michel Aebischer. C’est cette fois-ci Jean-Pierre Nsamé qui s’est élancé des onze mètres, pour donner deux longueurs d’avance à ses couleurs et, déjà, sceller le score.
Lustenberger sort dès la 42e
Mis à part Porto lors du premier match, toujours personne n’est donc venu à bout des Bernois cette saison, toutes compétitions confondues. Un mérite double, au regard de l’infirmerie bien remplie du double champion suisse en titre. Celui, aussi, de Gerardo Seoane, qui semble avoir une réponse à chaque problème qui se pose. L’important Fabian Lustenberger a dû quitter le terrain prématurément (42e) ? Le technicien a envoyé le très polyvalent Gianluca Gaudino au combat à sa place. Et, comme d’habitude, cela a fonctionné, même si la seconde période ne restera pas dans les annales.
Puisque la logique de ce groupe G, qui veut que chaque équipe à domicile s’impose, n’a que partiellement été respectée (Porto et les Glasgow Rangers ont fait match nul 1-1), Young Boys se trouve donc seul aux commandes. Les huitièmes de finale sont encore loin, mais cet YB-là y aurait assurément sa place.
Florian Vaney, Berne
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