Souffrant du genou, l’international camerounais ne devait pas jouer ce dimanche contre Montpellier, Lorient ayant a toute fin utile déjà sécurisé son maintien en Ligue 1. Christian Gourcuff son entraîneur a donc décidé de le ménager. Il a donc débuté le match sur le banc de touche. Mais le déroulement de la rencontre était tout ce dont le technicien n’avait pas prévu puisque malgré son infériorité numérique, Montpellier menait rondement par trois but jusqu’à la quatre vingt septième minute. Et c’est à partir de la quatre vingt dixième minute qu’Aboubakar prend les choses en main: résultat, deux buts dans les arrêts de jeu pour niveler la marque. Du grand art.
Mené de trois buts à cinq minutes de la fin, Lorient, emmené par son remplaçant du jour Aboubakar, a décroché un nul inespéré 4-4 dimanche face à Montpellier, pour le compte de la 34e journée de L1.
Les Lorientais auront énormément souffert lors de cette rencontre, avant de reprendre espoir sur une inspiration de Monnet-Paquet à la 87e minute, ramenant le score à 2-4.
C’est alors qu’Aboubakar est entré en action, inscrivant deux buts coup sur coup dont un, sublime, sur un enchaînement poitrine-volée qui offrait l’égalisation à ses coéquipiers.
Mais les locaux se sont fait peur. Une mauvaise relance de Gassama, alors qu’ils dominaient le début de rencontre, permettait à Cabella d’ouvrir le score d’une frappe somptueuse plongeant sous la transversale d’Audard (0-1, 26). Cinq minutes plus tard, Bourillon servait à son tour Aliadière dans la profondeur, poussant le gardien montpelliérain Jourdren à la faute.
Carton rouge et pénalty transformé par Aliadière pour remettre les compteurs à zéro (31) dans une rencontre s’équilibrant au fil du temps. Mais, malgré la supériorité numérique, les Lorientais rencontraient les pires difficultés à s’approcher des buts adverses.
Ils allaient même être punis dès la reprise quand Niang, après avoir volé un ballon dans les pieds de Gassama, enroulait une frappe du droit dans le but d’Audard (1-2, 56). Lorient tentait de réagir, mais sans véritable inspiration, laissant des boulevards à une formation héraultaise qui en profitait pour enfoncer le clou en deux minutes par Deza, profitant d’une grosse faute de main d’Audard (1-3, 78), puis par Cabella, laissé seul et glissant adroitement le ballon entre les jambes du gardien des Merlus (1-4, 80) pour s’offrir un doublé. Avant que la tornade lorientaise ne se déclenche dans un incroyable final.