Georges Mandjeck est de retour, après trois semaines d’indisponibilité. Souffrant d’une contusion à l’adducteur gauche depuis le 19 novembre, l’international camerounais a rejoué ce vendredi avec son compatriote Jacques Zoua, en ouverture de la quatorzième journée de Süper Lig de Turquie. Leur club, le Kayseri Erciyesspor a toutefois été dominé (0-1) par Fenerbhaçe.
Une défaite qui fait mal aux deux Camerounais et leurs coéquipiers, en colère contre l’arbitrage qu’ils accusent d’avoir aidé le club d’Achille Wébo en accordant un penalty « incompréhensible » à leurs adversaires en fin de rencontre. Le penalty qu’a transformé Belözoglu (1-0, 86e).
La rencontre avait déjà assez mal démarré pour l’équipe qu’entraîne le Turc, Tütüner, notamment pour Jacques Zoua. Après avoir effacé trois défenseurs adverses et prolongé ensuite dans un une-deux presque parfait, l’attaquant international camerounais se trouvait dans la surface de réparation de Demirel, le portier, dans une bonne position ; mais hélas, l’arbitre le stoppait dans son élan, brandissant l’argument du hors-jeu. La première occasion d’une rencontre pleine d’intensité. Sous le regard de Georges Mandjeck remplaçant au coup d’envoi, Jacques Zoua et ses partenaires de la ligne offensive pressent, mais la finition n’y est pas. Un peu comme leurs adversaires qui évoluaient sans Achille Wébo, absent de l’effectif qui s’est déplacé au Kadir Has Sehir Stadi.
L’arbitre a toujours raison ( ?)
Les minutes passaient et l’intensité ne cessait de monter, surtout après l’entrée en jeu d’un Georges Mandjeck bien en place derrière, tandis que Jacques Zoua tentait de débloquer la situation devant. Ses efforts ne donnaient malheureusement rien. Ça tire de tous les côtés, mais aucune équipe ne parvient à faire la différence malgré de très belles tentatives dans un camp comme dans l’autre. Il a fallu attendre la 86e pour avoir un but sur ce penalty contestable, mais accordé à Fenerbhaçe. A la suite d’un coup-franc, Akgün, défenseur de Kayseri Erciyesspor est bousculé par Topal. Dans sa chute, la balle vient heurter son bras. L’arbitre central a cru bon de laisser l’avantage puisque le gardien Degirmenci avait ensuite capté le ballon, mais c’était sans compter sur le quatrième arbitre qui interpellait le central en lui faisant signe de siffler un penalty. Chose faite, au grand dam des joueurs et des supporters du club local. Qu’est-ce qu’ils pouvaient faire ? L’arbitre a toujours raison…
Arthur Wandji