«Le premier objectif du Milan pour la prochaine saison est et reste Samuel Eto’o. Si nous avons les ressources économiques et que Barcelone est disposé (à se séparer du joueur, ndlr), nous le prendrons». Adriano Galliani, l’administrateur délégué du club champion d’Europe est on ne peut plus clair sur ses intentions d’enrôler l’attaquant camerounais. Si l’ancien buteur de Majorque assure qu’il se sent bien à Barcelone et qu’il n’a aucune intention de partir, il est, indépendamment de sa volonté, devenu la cible prioritaire du club rossonero.
Son efficacité redoutable (61 buts sous le maillot catalan en trois saisons), mais aussi le refus des dirigeants blaugrana de céder leur star brésilienne, Ronaldinho, n’y sont sûrement pas étrangers.
«Ronaldinho je n’en parle pas parce qu’il a été déclaré intransférable par ses dirigeants. Tant pis ! », explique d’ailleurs Galliani. «Quoi qu’il arrive, nous repartirons avec l’équipe championne d’Europe et, en plus, un certain Ronaldo». Le Brésilien, arrivé au mois de janvier, était non qualifié et n’avait pas pu participer à la campagne victorieuse en Ligue des champions. Cette précision a son importance. Elle affiche la détermination du club milanais à conserver ses meilleurs éléments, et notamment son meneur de jeu, Kaka, courtisé par le Real Madrid. «C’est une personne extraordinaire et un footballeur magnifique. Nous avons de très bons rapports avec lui et sa famille. Il restera à Milan», affirme un Galliani intransigeant, qui ne souhaite pas non plus apporter des changements au sein de sa défense.
En revanche, le doute subsiste quant à un éventuel retour à la maison d’Andrei Chevtchenko. «Le président (Silvio Berlusconi) en a déjà parlé. Depuis 30 ans, nous sommes d’accord sur tout. Est-ce la bonne piste ? Je ne sais pas, il y a tant de pistes… ». Une seule certitude, si l’AC Milan est «disposé à faire un investissement important», comme le concède aisément Adriano Galliani, cela sera à ses conditions. «Il faut que les conditions financières correspondent à nos moyens et que la rémunération (du joueur recruté) soit en rapport avec celles des autres joueurs de l’équipe. On ne veut pas que l’équilibre soit compromis ».