Annoncé partant depuis plusieurs semaines, et au centre de multiples rumeurs depuis quelques jours, Samuel Eto’o par la voix de son avocat Jose Mesalles a remis les choses au point ce mardi.
D’un geste théatral, en montrant le mail et le sms qu’il avait réçu du FC Barcelone, Jose Mesalles a mis la pression sur le club catalan. L’avocat et le joueur ont bien reçu la proposition de contrat du club, mais ne sont pas satisfaits du traitement proposé. Le club propose en effet deux ans aux mêmes conditions. « La volonté de Eto’o est de rester au club, il encore un an de contrat et estime qu’il peut être utile », a expliqué le représentant de l’avant-centre qui reconnait toutefois que quelqu’un doit faire avancer les choses.
Il rappelle que le dernier contact entre Samuel et son entraîneur est « une étreinte à Rome » avant d’affirmer qu’il n’ont eu aucun contact, ni lui, ni le joueur avec Manchester City. Mais que si les deux clubs ont trouvé un accord, il ne sera pas difficile pour le joueur d’en trouver un avec le club anglais.
Cette sortie médiatique de l’agent du joueur était destinée à mettre la pression sur les dirigeants Blaugrana. En laissant comprendre que le joueur pouvait aller au bout de son contrat, l’avocat montre que le Pichichi n’est pas disposé à se laisser faire dans une histoire de gros sous. Si le club veut le libérer, comme cela semble être le cas, il faudrait qu’il baisse ses prétentions d’environ 10 millions pour que la prime à la signature du joueur soit intéressante. Ce qui permet de donner une autre version que celle du président Laporta, qui annonçait lundi que le Barça ne pouvait suivre les propositions financières des Citizens.
Il est évident que Samuel Eto’o a aujourd’hui quasiment un pied et trois orteils hors de Catalogne. Son entente avec Pep Guardiola, son coach, n’a jamais crevé l’écran et il semble qu’au bout de cinq ans, le joueur estime avoir fait le tour de la maison et souhaite se voir récompenser des performances de haut vol qu’il a alignées durant ces années (107 buts en 144 matchs de Liga et 22 buts en 47 matchs de C1).
Un bras de fer s’engage, très feutré, mais qui devra trouver une issue rapide si le Barça veut pouvoir recruter David Villa à la barbe de son grand rival, le Real Madrid.
JFD