Il est décidemment un globetrotter. Après les championnat d’Allemagne, de France, et Tchèque, Georges Mandjeck va découvrir le championnat d’Israel. Ce sera avec le Maccabi Haifa. Son prêt d’une année a été officialisé ce mardi. Ce sera le second prêt en quelques mois pour celui qui s’était lié avec le Sparta de Prague l’été dernier.
S’il est bien heureux de pouvoir jouer une année encore, il faut dire qu’au bout de tout, jouer au Maccabi Haifa n’est vraiment pas ce que ce joueur qui était étiqueté à haut potentiel avait rêvé.
A 29 ans, il se devait d’être au sommet de sa forme, attirant les regards des grands clubs, tels que Real Madrid, Manchester United, PSG, Bayern, ou à défaut, Wolfsburg, Dortmund, Marseille, Bordeaux, Newcastle, Leicester, et autre West Ham. Mandjeck s’est perdu en cours de chemin, et ne s’est jamais réajusté. Mais qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans son cas ?
Côté financier, ses collègues camerounais de promotion gagnent très bien leur vie et émargent actuellement autour de 3 millions d’euros par année pour certains net d’impôts, soit plus de dix fois son salaire actuel.
Il y a aussi l’accompagnement des joueurs, les différents intermédiaires et agents et managers, dont il va falloir revoir. Les signatures des derniers jours dans des royaumes, républiques, et émirats exotiques devraient questionner sur l’amateurisme des beaux parleurs.
Un champion d’Afrique ne devrait pas s’engager en 2e division Suisse, ou en 2e division Turque, ou en Hongrie, ou en Israel, ou en Roumanie, ou en Belgique parce qu’il n’y a pas de retour possible au premier plan.
De grâce, Champion d’Afrique, c’est tout un pedigree. Et il faut pouvoir en tirer profit.