La fin du championnat en France est palpitant. Le match de la 37e journée de Ligue 1 à Strasbourg entre le club local et l’Olympique Lyonnais a été une parfaite illustration de ce phénomène. Lyon est en pleine lutte pour décrocher le titre honorifique de dauphin du PSG et aussi pour rester parmi les trois qui vont se qualifier directement à la prochaine édition de la UEFA Champions League. Strasbourg luttait pour son maintien.
Pour chacune de ces équipes, une victoire était impérative.
Strasbourg alignait d’entrée le jeune Lion Indomptable Stéphane Bahoken qui a fêté sa première sélection avec le Cameroun contre le Koweït à Koweït City.
Le reportage de leprogres.fr
Après avoir mené 2-1, les hommes de Bruno Genesio se sont inclinés en Alsace et ont perdu la deuxième place de Ligue 1 au profit de Monaco. Le club rhodanien a son destin en mains pour la troisième place, plus pour ce si précieux deuxième rang.
Dans une superbe ambiance, inspirante pour des joueurs strasbourgeois naturellement généreux dans l’effort, l’OL a laissé filer la victoire qui se dessinait dans les cinq dernières minutes d’un match à rebondissements.
Les Lyonnais ne méritaient pas mieux qu’une défaite en première période, mais auraient dû tenir la victoire qui leur tendait les bras en seconde.
Une erreur de Diakhaby au bout de vingt minutes de jeu avait permis à Bahoken de trouver l’ouverture, et c’était logique car l’OL était perturbé, bousculé, en difficulté dans toutes les zones du terrain.
Corgnet, en trouvant la barre sur un ciseau retourné sur un corner mal lu par Gorgelin, aurait même pu faire plus mal encore à des Lyonnais dépourvus d’idées, perdant ballon sur ballon et, tant qu’à faire, les duels aussi.
Ne s’étant approchés qu’en de trop rares circonstances de la surface du Racing, ils ne s’étaient pas non plus créés d’occasions de but dignes de ce nom.
Le faux-pas marseillais de la veille à Guingamp avait ouvert le champ libre aux hommes de Bruno Genesio, qui n’ont pas su en profiter.
Le Racinq en voulait plus
Dans sa lutte pour le maintien, Strasbourg, sans victoire depuis onze matches, en voulait plus et son avantage n’en était que plus mérité à la pause.
Les Lyonnais avaient besoin d’entendre un discours énergique et mobilisateur dans l’intimité du vestiaire, pour changer d’attitude en seconde période.
Trop discret dans le jeu jusque-là, Fekir allait entrer dans l’action en poussant Martinez à la faute en pleine surface.
Le penalty, contesté par tout le stade, n’était pas injustifié non plus.
D’un contre-pied parfait, le capitaine obtenait l’égalisation espérée (50e), et ce but agissait comme un coup de massue pour des Alsaciens mal récompensés de leur débauche d’énergie et peinant à se remettre à l’endroit.