Libre à l’issue de la saison, le défenseur camerounais passé notamment par Metz et Lens aimerait quitter Galatasaray et passer à autre chose. A 31 ans, il verrait d’un bon œil un retour en France. Rigobert Song, vous êtes encore sous contrat avec Galatasaray. Comment voyez-vous votre avenir ? Cela fait quatre années que j’évolue à Galatasaray, dans le championnat turc. Je vis une expérience passionnante, au sein d’une équipe qui a toujours des ambitions sportives élevées. Sans compter que le public est chaleureux. On pressent qu’il y a un mais… Effectivement, je voudrais voir autre chose. Je vous l’ai dit, je joue en Turquie depuis quatre saisons. J’aimerais changer d’air. J’ai encore beaucoup à donner. D’autant que je serai en fin de contrat en juin prochain. Galatasaray ne tente-t-il pas de vous conserver ? Si. Le club m’a offert une proposition pour prolonger mon contrat. Mais je ne veux pas me précipiter, j’attends décembre-janvier avant de me décider. Un retour en France est-il envisageable ? Dès que j’ai un peu de temps libre, je rentre en France, à Paris. Je suis toujours dans le coin. Récemment, il se disait que Lens et Marseille s’étaient intéressés à vous… Je n’ai rien contre un retour en France. Pourquoi pas ? Et à Metz, où vous vous êtes révélé ? Le FCM reste l’un de mes plus grands souvenirs. Metz, c’est l’équipe qui m’a ouvert la porte, m’a donné la joie du football. Je vais vous faire une confidence. Le président Molinari, avec qui je suis toujours en contact, m’a dit un jour que je serais toujours le bienvenu. Il aimerait que les anciens reviennent. Metz, c’est la maison. Les portes seront toujours grandes ouvertes. Propos recueillis par F.L.