Inter Milan et Onana espéraient donner de la continuité à la performance, continuer à proposer leur propre jeu, puis glaner des points. Après la victoire sur le terrain de Sassuolo le week-end dernier et le match grandeur nature contre Barcelone, l’Inter accueille Salernitana. Il fallait éviter ce match piège classique, contre une équipe avec une identité de jeu claire, un jeu proactif, et une la capacité de faire mal. San Siro s’est paré de ses plus beaux atours, avec 75 452 spectateurs pour offrir une nouvelle fois un match à guichets fermés et une ambiance unique aux joueurs.
Il n’y a eu qu’un seul changement à l’équipe de départ qui a affronté le FC Barcelone. André Onana reste dans les buts, mais Acerbi a pris la place de Bastoni. Et les vibrations de la Ligue des Champions se sont reflétées à San Siro. Les spectateurs attendaient les buts dès la première minute. Et dès l’entame, c’est l’Inter passe en mode à l’attaque.
Il a fallu dix minutes à la Salernitana pour s’installer, puis elle a élevé son jeu et fait comprendre qu’elle ne se contenterait pas de défendre. Les débordements de Candreva et la vivacité de Dia-Piatek ont été des facteurs qui ont failli mettre à risque Onana. Mais l’Inter est vivant, il est féroce, mené par un grand Calhanoglu et un Barella dévastateur.
L’équipe de Inzaghi construit avec patience et qualité et sur 14 minutes prend l’avantage. L’action était longue, méthodique et articulée. Après une série de 14 passes, le tir de l’extérieur pied droit de Lautaro va au fond des filets. San Siro explose. La confiance règne. Mais Salernitana n’a pas baissé les bras. Kastanos va faire trembler l’extérieur du filet à la 20ème minute, Piatek, vers la fin de la mi-temps, a forcé Onana à sortir le grand jeu.
Entre les deux, c’est l’Inter qui domine, avec Barella et Calhanoglu. Dzeko passait deux fois à côté du but décisif, le gardien Sepe a aussi sorti une tête de Skriniar après un autre ballon au sol des Nerazzurri. Dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, Lautaro est tout près de marquer le but du jour en effectuant une talonnade.
Inter joue magnifiquement, mais manque le coup de grâce. Salernitana est en vie et sait qu’il doit s’accrocher au match. D’ailleurs ils commencent la deuxième mi-temps lancé. Mais quand l’Inter accélère le rythme, ils deviennent imprenables. La pression haute que fait subir le club de Onana est frénétique. Calhanoglu est un lion au milieu du terrain lorsqu’il arrache un ballon, Mkhitaryan est un magicien pour le manipuler. Calha a ensuite inventé une passe décisive incroyable pour Barella, puis Nicolò a rendu fou le San Siro. Il s’est arrêté dans la surface, a dribblé Pirola et a frappé du pied gauche. Gagnant. Ce but du 2-0 est un chef-d’œuvre. Et tout San Siro savait que le match était fini. Parce que Onana et Inter sont matures, savent gérer les moments et travaillent toutes les balles avec soin.
En résumé, Inter a ses 18 points, une victoire 2-0 avec le but inviolé.