Nouvelle rubrique sur OM.net, l’entretien de la semaine dans lequel un Olympien se confie en longueur sur sa saison, ses performances, son actualité. Nicolas N’Koulou, la révélation de la saison, s’est prêté au jeu pour les médias OM.
Après Lyon-OM (2-0), l’OM était dernier et a largement remonté la pente, depuis le Clasico gagné (3-0) selon toi ?
Effectivement, on est beaucoup mieux qu’à ce moment-là. Je pense qu’il y a eu pas mal de changement. On a réussi à enchaîner des matches et des victoires. Maintenant on est bien et on espère que ça va continuer.
Depuis aussi tu as trouvé ta place, on parle beaucoup de tes prestations…
C’est toujours un plaisir. Maintenant, il faut continuer à enchainer les bonnes performances, ce qui n’est pas toujours évident. Mais c’est ce sur quoi je me bats tous les jours, je fais le maximum pour pouvoir être régulier et continuer.
Y a-t-il une pression supplémentaire à présent sur tes épaules ?
Non pas du tout, je pense que je fais tout pour me mettre au service de l’équipe et essayer d’apporter ma petite pierre à l’édifice et, pour le moment, ça va. Il faut juste que je continue comme ça.
La victoire face à Nice mercredi (2-1) a été plus compliquée que les autres, y a-t-il un peu plus de fatigue ?
C’est vrai qu’il y a pas mal de matches qui s’enchaînent. Ça commence à peser sachant qu’il n’y a pas grand monde actuellement. Il faut donc compter sur ceux qui viennent pour nous apporter de la fraîcheur. Ce dont on a besoin.
«J’ai espoir, on va faire pas mal de bonnes choses en fin de saison»
Par rapport à votre calendrier, vous étiez très attendu (Rennes, Lille et Lyon) vous avez bien négocié les deux premiers matches. Comment vois-tu cette formation lyonnaise qu’il faudra encore battre ?
Lyon c’est une grande équipe qu’on ne présente pas. S’ils sont devant nous, c’est qu’ils le méritent. A nous de les prendre au sérieux. On est chez nous, donc il va falloir faire la loi à domicile.
En cas de victoire, vous pouvez les dépasser, tu y pensais notamment dans les moments difficiles ?
Oui, tous les jours. Chaque fois qu’on vient s’entraîner, on a cette envie. On n’était pas bien et il fallait remonter, on a su inverser la tendance et continuer ce que l’on fait. J’ai espoir, je sais qu’on va faire pas mal de bonnes choses en fin de saison.
Tu vas être mis à rude épreuve avec les attaquants Lyonnais, que peux-tu nous dire sur Gomis et Lisandro ?
Cela va être un beau challenge. Gomis je l’ai affronté à plusieurs reprises déjà. Il n’est pas facile à marquer mais ça reste un joueur comme les autres. Il faudra être concentré, c’est quelqu’un qui peut te sortir une frappe quand tu ne t’y attends pas. Il faudra être bien présent. Quant à Lisandro, il est imprévisible. Il faudra bien l’avoir à l’œil et rester concentré.
«Je sens qu’avec l’OM je suis en train de progresser»
Vous allez aussi affronter Lyon aussi en finale de coupe de la ligue ?
Entre la finale et le match de championnat, il n’y a pas photo. Ce sont deux choses différentes dans nos esprits. Le championnat reste le championnat et la finale, c’est autre chose. Nous ferons tout pour gagner le match de L1 et on verra plus tard pour parler de la finale.
Tu aurais pu jouer ce match sous les couleurs Lyonnaises puisqu’eux aussi étaient intéressés pour te recruter…
Je fais un beau parcours avec Marseille, je suis content d’être venu là. Je sens qu’avec l’OM je suis en train de progresser et c’est plutôt bénéfique pour moi.
Etre toujours en course dans quatre compétitions, c’est beau mais ça va être épuisant ?
Quand on est joueur, on a envie de gagner tous les matches, tous les titres. Actuellement, on fait comme on peut avec les joueurs disponibles. Certains sont à la CAN, d’autres sont blessés. On va bien sûr récupérer ceux qui sont rentrés de la CAN et ils amèneront de la fraîcheur.
Didier Deschamps semble de plus en plus complice avec les joueurs, as-tu remarqué un changement d’attitude ?
Non il a toujours été comme cela, depuis le début. Peut-être vous le remarquiez moins quand cela n’allait pas fort mais parce que vous vous attardiez sur d’autres choses. Mais il a toujours été là depuis le début. Il n’a jamais douté et il a toujours gardé le contrôle. Il est là et il l’a toujours été.
Propos recueillis par J. Andréacchio (avec Sidonie Canetto)