Pierre Njanka, défenseur de Sedan, compte «faire oublier l’échec d’une saison» de L2 contre Auxerre, samedi en finale de Coupe de France. Lui-même a déjà gagné le trophée en 2001 avec Strasbourg.
«Qu’attendez-vous de cette finale qui coïncide avec votre ultime match à Sedan, puisque vous serez à Istres la saison prochaine ?
Cette finale est un sacré bonus pour le club. Elle peut être un lot de consolation pour Sedan qui a manqué l’accession en Ligue 1 mais flirte aujourd’hui avec un qualification pour la Coupe de l’UEFA. Valider un tel ticket serait une belle façon de faire oublier l’échec d’une saison en Ligue 2. Il faut valoriser un exercice qui se serait un peu terminé en queue de poisson sans la Coupe.
Que vous inspire Auxerre ?
Ce n’est pas un rival à prendre à la légère. L’AJA a l’habitude de jouer sur tous les tableaux et, en plus, ne mésestimera pas Sedan. Et puis, Auxerre doit gagner pour être européen. Sedan, lui, devra savoir maîtriser l’événement et ne pas se laisser submerger par les émotions. La pression ne doit pas être trop forte. Il faudra assurer défensivement et ne pas laisser jouer les Bourguignons. A ce niveau, on joue pour la gagne en sachant qu’un exploit n’est pas impossible.
Quels souvenirs gardez-vous du Stade de France où vous avez déjà joué trois fois ?
De bons souvenirs, à la seule exception de la finale de la Coupe des Confédérations 2003, perdue contre la France 1-0, quelques jours après la mort de Marc-Vivien Foé. Me retrouver dans ce lieu va faire remonter l’image de notre pote. Une émotion très particulière. J’aurai une grosse pensée pour lui. Les deux autres fois avaient été des moments plus festifs. Une finale de Coupe de France gagnée aux tirs au but avec Strasbourg contre Amiens en mai 2001 et un match amical contre la France (1-1) en octobre 2000. Ce stade est un lieu culte et impressionnant».