« C’est vrai qu’aller jouer en Europe et dans les meilleurs clubs européens est aussi un objectif primordial, mais l’Afrique du Sud est et continue d’être un tremplin par lequel j’ai appris et où je continue d’apprendre en attendant que mon heure sonne pour de nouveaux horizons. »
Comment se passe ton séjour en Afrique du Sud?
Jusqu’ici je n’ai pas encore rencontré de véritables problèmes, excepté celui de l’acclimatation pendant mes premiers mois ici.
Comment t’es-tu retrouvé en Afrique du Sud?
C’est par le biais d’un agent de joueurs qui a eu des informations sur moi et qui m’a envoyé une invitation. J’y suis allé pour des essais de deux semaines et demi environs. Les essais ont été concluants et je suis resté dans ce pays que j’aime beaucoup.
Comment cela se passe t-il avec ton club?
Avec le club ça se passe plutôt bien jusqu’à présent. C’est vrai qu’au départ il m’a fallu quelques temps pour gagner l’entière confiance du staff technique. Depuis lors, je suis aligné comme titulaire à toutes les rencontres, sauf en cas de suspension. Ce qui est quand même rare.
Sur le plan personnel, comment juges-tu tes performances?
Personnellement je suis convaincu que mes performances ne font qu’aller de l’avant car j’ai la conviction que je m’améliore au jour le jour.
Quelle différence y a t-il entre le championnat camerounais et celui sud africain?
Je crois que cette différence se trouve dans la préparation des équipes de ces différents championnats. Ici ce sont des équipes avec de gros moyens financiers et nous convenons que c’est ce qu’il faut pour qu’un championnat se déroule dans de très bonnes conditions. C’est donc une différence de moyens financiers.
Quels sont les autres Camerounais qui évoluent en Afrique du Sud et est-ce que tu entretiens de quelconques rapports avec eux?
Je connais comme camerounais évoluant en Afrique du Sud le grand frère Bienvenue Tipa, Moudoutè… j’entretiens avec eux des rapports de grands frères à petit frère.
Comment perçois tu les avancées observées dans le championnat national?
Le championnat camerounais est entrain de prendre un tournent décisif dans sa course vers le professionnalisme. Ceci se confirme lorsque l’on voit le club champion du Cameroun, Cotonsport de Garoua, en finale de la Champions League africaine. Et je demande ainsi à Dieu de donner assez de force aux autorités compétentes, afin qu’elles continuent dans la même lancée.
Quels sont les rapports que tu entretiens avec ton ancien club ici au Cameroun?
Je suis parti de KSA sans problème. Ce qui fait que ceux des dirigeants avec qui je suis encore en contact sont pour moi de véritables parents. Il s’agit en l’occurrence de Michel Kaham et aussi de mon ancien entraîneur, le coach Eya’a.
Quels sont les objectifs de ton club cette saison?
Je crois que les dirigeants pour une première saison en PSL ont opté pour le maintien d’abord. Le reste, on verra au fil des challenges.
Pas de visions sur les championnats Européens ?
C’est vrai qu’aller jouer en Europe et dans les meilleurs clubs européens est aussi un objectif primordial, mais l’Afrique du Sud est et continue d’être un tremplin par lequel j’ai appris et où je continue d’apprendre en attendant que mon heure sonne pour de nouveaux horizons.
Quel est ton rêve de footballeur?
Mon rêve c’est de jouer avec l’équipe nationale de mon pays le Cameroun et de jouer dans les plus grands clubs européens.