Auteur d’un match plein couronné par un doublé mardi à Monaco (0-3), lors de la deuxième journée de la phase de poules de la C1, l’attaquant camerounais de Porto s’est confié à Team Duga, au sortir de la rencontre. Il explique notamment les raisons pour lesquelles il a refusé l’offre de l’OM.
« Je ne retournerai pas à Porto ». L’histoire aurait pu être différente, si Vincent Aboubakar s’en était tenu à cette déclaration faite au micro de Team Duga, en avril dernier. Heureusement (peut-être) pour lui. Besiktas ne l’a pas prolongé et aujourd’hui, il brille avec Porto non seulement en championnat de D1 du Portugal, mais également en Ligue des champions où il a régalé mardi à Monaco (un doublé et une victoire 0-3). Pourtant, l’attaquant international camerounais pouvait signer ailleurs, notamment à l’Olympique de Marseille, club de Ligue 1 de France qui cherchait du renfort en attaque. Mais le Lion indomptable a préféré changer d’avis pour, au final, privilégier le club portugais. « J’ai commencé la préparation avec Porto. J’ai fait beaucoup de matchs avec le nouveau coach et le nouveau staff. J’ai fait la préparation et je me suis habitué aux automatismes », confie le joueur à Team Duga.
Le joueur qui a inscrit le but victorieux en finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) poursuit. « Le fait de changer de club directement en allant à Marseille, qui est aussi une grande équipe et un grand club, devoir s’adapter alors qu’il n’y a pas encore de stabilité dans le jeu… Si ça se passe bien, ça peut être très bien. Mais si ça se passe mal, je peux être un peu la victime. J’ai donc préféré rester là où j’avais déjà des automatismes. (…) J’ai discuté un peu avec le coach et il a été compréhensif, parce qu’il sait comment ça se passe dans le foot. Et puis, Porto voulait absolument me garder ». Peut-être que Vincent Aboubakar sera un jour Marseillais. Mais ce n’est pas pour demain. « Sur le plan sportif assure-t-il, il est mieux pour moi de rester à Porto. Après, on ne sait pas ce que le futur nous réserve. Mais pour l’instant, il vaut mieux que je me focalise sur le présent ».
Arthur Wandji