Il devait être en stage avec les Lions Indomptables. Cependant, il n’a livré aucun des deux matchs contre le Nigéria. Il devait s’occuper de ses affaires personnels étant donné que le club turc dans lequel il a évolué cette saison et ses représentants avaient affiché publiquement leur désaccord au sujet des blessures de l’international camerounais. Vincent Aboubakar était donc à la recherche d’un contrat bien plus lucratif que le million d’euro qu’il aurait à peine récolté en Turquie.
Alors que le futur de l’international était des plus sombres avec le FC Porto, il avait choisi de retourner dans le club avec lequel il a récolté son premier championnat depuis son arrivée en Europe. Les dirigeants se sentant donc en position de force, lui ont proposé un contrat à minima pratiquement uniquement basé sur ses performances.
Mais il faut aussi préciser que le Camerounais traîne un historique de blessures récurrentes et certains estiment qu’i jouerait sur du temps emprunté.
Une autre clause, celle-là brutale, a été insérée dans le contrat et démontre à suffisance que Besiktas s’attendait à ce que le Camerounais ne connaisse pas une bonne saison. Au bout d’un certain nombre de matchs joués, toute compétition confondue, le contrat à minima devait être reconduit pour les deux prochaines années.
Et même lorsque les négociations ont commencé entre les deux parties Beşiktaş n’offrait qu’un salaire garanti de €1.5 million par année, un maigre €25 000 de bonus par match joué plus un bonus à la signature de €500 000.
Avec les statistiques qu’il a accumulées, les blessures et plus particulièrement celles qui n’ont pas pu guérir à temps et qui l’ont forcé à déclarer forfait pour la finale de la Coupe, avec le sacrifice financier consenti en quittant le FC Porto, il était clair que financièrement, il devait trouver meilleur contrat ailleurs.
Vincent Aboubacar (29 ans) a ainsi paraphé un contrat de trois ans avec Al Nassr et touchera un salaire estimé autour de 6 millions d’Euros par année.