Le milieu international camerounais de l’Olympique de Marseille, Modeste M’Bami, se poserait des questions sur son avenir sur la Canebière. En cas de départ, plusieurs clubs étrangers seraient disposés à l’accueillir.
Modeste Mbami revient de loin. Après avoir été proche d’atteindre le point de rupture, le milieu international camerounais de l’Olympique de Marseille est en train de se refaire une santé en cette seconde moitié de saison. Et on ne parle pas que de ses kilos perdus au cours des derniers mois. Au fil des semaines, le Phocéen s’est mué en titulaire quasi-indiscutable de la formation du Belge Eric Gerets. Le tout jusqu’à compter dix-huit titularisations en Championnat, et se rappeler aux bons souvenirs de nombreux recruteurs étrangers.
Ainsi, Modeste Mbami, âgé de vingt-cinq ans, aurait certaines pistes en Angleterre où Everton serait notamment très intéressé par son profil. David Moyes se serait déplacé en personne pour suivre les performances du natif de Yaoundé. Tottenham, Manchester City et Portsmouth auraient également un œil attentif sur le dossier. En Italie, la Fiorentina et la Sampdoria seraient également sur le coup. Les Génois comptent bien profiter de la prochaine intersaison pour procéder à une large revue d’effectif, histoire de retrouver leur lustre d’antan. En Espagne, le Betis Séville suivrait aussi le dossier. Mais est-ce que l’Olympique de Marseille va lâcher l’un de ses cadres aussi facilement ? C’est envisageable compte tenu de la position du club phocéen.
Sous contrat jusqu’en 2009, l’international camerounais est toujours sans nouvelles de sa direction quant à une éventuelle prolongation. Comme Djibril Cissé (Angleterre ?), Lorik Cana (Real Madrid ?), Karim Ziani (Espagne ?), Jacques Faty (Nantes ?), Ronald Zubar (Rennes, Lille, Lens ?), Wilson Oruma (fin de contrat), Boudewijn Zenden (PSV Eindhoven ?), Cédric Carrasso (Rennes, Nantes ?) et Samir Nasri (Arsenal ?), l’ancien Parisien pourrait être amené à faire ses valises. Pour l’instant, rien n’est encore acquis mais il y a des silences qui valent tous les discours du monde.
Ignazio GENUARDI