Récemment transféré du PSG à l’Olympique de Marseille, Modeste M’Bami s’apprête déjà à retrouver le Parc des Princes. Sans pression même s’il s’agit forcément d’un match un peu particulier.
Modeste M’Bami, vous figurez dans le groupe de dix-huit joueurs retenus par Albert Emon. Seriez-vous déçu de ne pas entrer en jeu ?
Je me plie aux décisions des dirigeants. Mais j’ai déjà dit que je n’étais pas venu là pour jouer ce match à tout prix. C’est un match particulier car il y a une semaine j’appartenais encore au PSG. Je disputerai mon premier match avec ma nouvelle équipe au Parc des Princes, c’est donc particulier. Je me sens tout à fait prêt, mais je ne me mets pas de pression. Après le match de l’an passé où l’OM avait envoyé son équipe B, une rencontre assez tendue, et la finale de la Coupe de France, je pense que ce sera un match difficile. Ca se jouera au mental. Il faut éviter de jouer le match avant d’entrer sur la pelouse. Mais on ne peut rien prévoir. J’ai vu plusieurs PSG-OM, ils ne se ressemblaient jamais.
Dans les rencontres PSG-OM, cela ne s’est pas toujours bien passé pour les ex-joueurs parisiens comme Fiorèse, avez-vous des craintes ?
Mon cas est différent du cas Fiorèse. Je suis parti tranquille du Paris SG. Je leur avais dit que je voulais quitter le club, j’en ai assumé les conséquences. Aujourd’hui, une page est tournée.
Vous retrouvez au milieu de terrain Lorik Cana, votre ancien partenaire parisien. Cela facilite-t-il l’adaptation ?
Lorik n’a repris l’entraînement qu’aujourd’hui (vendredi) car il était en sélection. Cette semaine, avec tous les internationaux en sélection, on était peu nombreux. Mais effectivement, on se connaît bien avec Lorik, on a joué deux ans ensemble, ça suffit pour se connaître. Il y a entre nous des automatismes. Mais c’est à moi de m’adapter au jeu marseillais.
Propos recueillis par l’AFP