Le milieu récupérateur des Lions Indomptables s’est blessé le 19 novembre dernier sur la pelouse du Stade Houphouët-Boigny, à l’occasion de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de 2015, entre la sélection fanion de la Côte d’Ivoire et celle du Cameroun (0-0). Il souffre d’une contusion à l’adducteur gauche.
« J’ai fait tous les examens. Et il s’est avéré qu’il n’y a pas de rupture, ni de déchirure. C’est juste une contusion », a indiqué l’international camerounais.
« Durant le match contre la RD Congo, je n’ai rien senti, se rappelle-t-il. C’est arrivé brusquement, contre la Côte d’Ivoire, avec ce violent coup sec que j’ai reçu. A l’instant, j’ai cru que ça allait être grave, heureusement… ».
Mais se blesser, c’est le genre de chose qu’aucun footballeur n’aimerait qu’il lui arrive. « C’est un gros coup dur pour moi, regrette Georges Mandjeck. J’aurais aimé continuer dans cette bonne lancée, mais malheureusement, je vais devoir regarder les autres jouer pendant un moment ».
C’est dans les gradins que le sociétaire de Kayseri Erciyesspor a dû regarder ses coéquipiers se faire battre 1-2, sur les installations de l’Eskişehirspor, dimanche, dans le cadre de la dixième journée du championnat de première division de Turquie. « Le club a des difficultés actuellement, et j’aurais vraiment aimé être-là, près de mes coéquipiers, pour aider », a-t-il ajouté.
Mandjeck a « hâte de rejouer »
L’international camerounais se dit « triste » de ne pas pouvoir jouer au football durant ce temps, alors que le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2015 est proche. Il reste moins de deux mois, avant le rendez-vous de la Guinée Equatoriale. « C’est important de jouer avec son club chaque semaine, confie le Camerounais. Ça permet d’évoluer, d’être en forme, et d’avoir du temps de jeu. Ce n’était pas le moment pour moi de me blesser, parce qu’il faut que je continue à monter en puissance. J’ai hâte de rejouer ». Mais pour cela, « je dois travailler d’arrache-pied pour accélérer mon rétablissement », assure-t-il.
Arthur Wandji