Une semaine après la défaite au Parc des Princes (3-0), le FC Metz de Georges Mandjeck a retrouvé la chemin de la victoire face à Karl Toko Ekambi et Angers (2-0) lors de cette troisième journée de Ligue 1. Nkoulou a offert un penalty à Dijon, vainqueur de Lyon (4-2), tandis que Guy-Roland Ndy-Assembe et Nancy ont concédé leur troisième défaite consécutive.
La défaite (3-0) infligée par le géant Paris Saint-Germain il y a une semaine est désormais derrière les Messins. Georges Mandjeck et ses coéquipiers ont tourné cette triste page samedi, grâce à leur succès 2-0 sur Angers et Karl Toko Ekambi. Sans grande inspiration dans le jeu, les Lorrains ont longtemps compté sur les parades de leur gardien pour éviter l’ouverture du score. Thomas Didillon puisqu’il s’agit de lui a commencé son festival d’arrêts de grande classe de retour de la pause, d’abord face au Camerounais, Karl Toko Ekambi (47e), puis sur un coup de tête de Cheikh Ndoye (55e). Entre-temps, la tentative de Gilles Sunu frôlait le montant gauche du portier local (49e). Avec un Mandjeck efficace à la relance et un Benoît Assou-Ekotto rentré en jeu en fin de partie (90e+1), les Grenats ont répliqué sur coups de pied arrêtés avec deux têtes de Falette (1-0, 42e) puis Milan (2-0, 89e). Leur deuxième victoire en autant de matchs à domicile cette saison.
Contrairement à Metz, l’autre club promu cette année en Ligue 1 de France, l’AS Nancy s’est encore incliné. Avec un Guy-Roland Ndy-Assembe en constante difficulté, le club nancéen est tombé cette fois devant Guingamp. Après son match nul ramené de Monaco (2-2) et sa victoire face à l’OM (2-1), le club Guingampais a assuré l’essentiel par Diallo (59e) et Giresse (79e) sur deux services de leur recrue, Marçal. Autre défaite, celle de Nicolas Nkoulou et l’Olympique Lyonnais battus pour la première fois en trois sorties en championnat. L’œuvre de Dijon, vainqueur 2-4.
En dépit des nombreuses occasions lyonnaises avant la pause, les locaux sont parvenus à égaliser à deux reprises, avant de renverser les Gones pour donner lieu à un scénario riche en rebondissements. C’était prévisible, disent des médias français. La défense lyonnaise a fait preuve d’un manque de sérénité énorme. En particulier Nicolas Nkoulou. Son placement parfois approximatif n’a pas aidé ses partenaires. S’il est fautif pour son tacle par derrière synonyme de penalty sur Tavares pour l’égalisation (1-1, 24e), il s’est tout de même rattrapé en effectuant une intervention décisive devant Diony au retour des vestiaires. Une soirée à oublier.
Arthur Wandji