Ya t-il un rapport entre le fait que l’ancien capitaine des Lions Indomptables et joueur emblématique du football camerounais, Samuel Eto’o, s’apprête, comme l’exprime ses proches, à faire son retour dans la tanière et le fait que les attaquants camerounais se blessent ces derniers temps en championnats ? Les plus superstitieux vont répondre par l’affirmative. En l’espace de quelques jours, Clinton Njié, mais surtout Aboubakar Vincent sont tombés au combat. Dans les gargotes de Yaoundé, la séquence qui mène à la blessure du joueur du FC Porto interroge.
Il y a quelques jours, lors du match entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, Clinton Njie a contracté une déchirure à un adducteur. Son indisponibilité est évaluée à trois semaines et il devra rater les deux prochains matchs des Lions Indomptables.
Et pourtant, l’international camerounais était redevenu sélectionnable avec les Lions Indomptables du Cameroun après une embrouille qu’il a eu avec la fédération et le Comité de Normalisation qui la gère. Pour fêter son retour, il a inscrit un but somptueux après avoir fait boire la tasse au meilleur défenseur de l’Olympique Lyonnais. Mais quelques cinq minutes plus tard, il devait quitter le terrain après avoir contracté sa blessure.
La totale s’est produite vendredi dans le match qui opposait le FC porto à Tondela. A la reception d’un bon ballon qui venait de la droite, Aboubakar Vincent, seul au milieu des 6 mètres, se blesse de manière « bizarre ». Comme si son pied avait percuté une immense « roche invisible ». A le voir s’écrouler, on savait qu’il ne pouvait absolument plus continuer le match. Après les examens médicaux, les ligaments ont été durement touchés.
Mais comme il n’y a pas de fumée sans feu chez nous, qui en veut au soldat Aboubakar Vincent ?