Après six mois passés à Antalyaspor aux côtés de Jean II Makoun, Etame Mbilla et de Samuel Eto’o, le jeune international camerounais de 20 ans dresse son bilan. Dans une interview accordée à nos confrères de cameroon-info.net, Lionel Enguene parle de sa saison, sa relation avec Eto’o et sa volonté d’intégrer un jour la sélection nationale sénior.
Arrivé en Turquie au début de l’année, Lionel Enguene ne s’est jamais vraiment senti à l’étroit à Antalyaspor. Il ne lui a pas fallu longtemps pour s’adapter et intégrer un groupe déjà mené par son « parrain », Samuel Eto’o. « Mon adaptation n’a pas été aussi difficile que cela, car j’ai eu la chance d’avoir à mes côtés des aînés tels Samuel Eto’o, Jean II Makoun et Serge Mbilla. Donc, je me suis senti bien », raconte le joueur de 20 ans, au micro de cameroon-info.net. Et quand il lui est demandé de parler de sa relation avec son capitaine en club, Enguene se lâche.
« Samuel Eto’o dit-il, c’est un parent qui aime le travail. Pour qu’il m’aide dans quoi que ce soit, il faut que je travaille dur chaque jour. Quand le temps le permet, on va dîner, on va se balader, il me donne des conseils, il me parle de sa carrière… Je l’ai vu jouer, mais lorsqu’il te le raconte lui-même, c’est encore plus excitant ». Avec seulement six matchs dans les jambes, le bilan de Lionel Enguene est loin de ce qu’il aurait espéré. Mais il s’est trouvé une raison. « J’ai joué 6 matchs seulement, mais je suis un jeune footballeur et en Turquie, il n’est pas toujours évident pour les jeunes joueurs de disputer beaucoup de matchs. Cela dit, je vais y retourner dans quelques jours et j’espère qu’avec plus de travail, j’aurai un meilleur temps de jeu », indique l’ex joueur du FC Barcelone.
Et il n’y a pas que les minutes dans les stades qui comptent pour lui. Le joueur formé à la Fundespor a surtout à cœur d’arborer un jour, le maillot de l’équipe nationale sénior du Cameroun. « Tout footballeur rêve de jouer pour son pays avant même d’être professionnel. Mon objectif après s’être passé chez les professionnels, c’est d’intégrer les Lions Indomptables », confie-t-il. Mais « je dois être patient, et continuer à travailler », avoue-t-il enfin.
Arthur Wandji