Dans un stade plein à craquer, les Grenats, pourtant menés au score, auraient pu officialiser leur montée à l’étage supérieur grâce à leur victoire (2-1) mais un succès du Havre dans le même temps fait finalement durer le suspense.
Tout était fait pour que la fête soit belle. Le public et les joueurs ont répondu présent dans une éphorie sans pareil. Ce n’est donc pas un hasard si les 25 000 spectateurs de Saint-Symphorien ont fait une ovation aux joueurs du FC Metz hier soir après la victoire (2-1) face à Tours. Les Grenats quasiment certains de jouer en Ligue 1 la saison prochaine. Seul un improbable scénario catastrophe lors de la dernière journée les priverait de l’élite.
Avec un Georges Mandjeck étincelant et Christian Bekamenga sur tous les fronts de l’attaque, Metz assoit sa domination sans toute fois concrétiser. Contre tout attente, le milieu tourangeau Khaoui profite d’un moment d’inattention de la défense messine pour tromper Didillon d’une frappe à l’entrée de la surface (21e). Un but qui a piqué au vif les Grenats, immédiatement plus agressifs. Une intensité récompensée par une égalisation arrachée par le capitaine Guido Milan, à bout portant (29e). Dominateurs, les Messins, ont fini par prendre l’avantage avec le 12e but de la saison de Yeni Ngbakoto (67e), après un superbe travail de Lejeune.
Pour manquer l’ascenseur de la montée, Metz devra perdre à Lens lors de la dernière journée avec une différence de 6 buts. Une opération pratiquement impossible pour un groupe qui surf sur une vague positive.