Pour le compte de la 31e journée de Ligue 1, Karl Toko Ekambi a permis à l’Olympique Lyonnais d’arracher le match nul à Strasbourg (1-1) ce dimanche. Menés 1-0, l’attaquant camerounais a égalisé à la dernière seconde du temps réglementaire (90e).
Son dernier but en club remontait au 4 mars à Lorient (1-4). Depuis, Karl Toko Ekambi cherchait son huitième but de la saison en Ligue 1. C’est désormais chose faite. L’attaquant camerounais s’est illustré ce dimanche, à l’occasion de la 31e journée du championnat. Non seulement il marque, mais il sauve aussi son équipe d’un naufrage à Strasbourg (1-1).
Menés et presque malmenés, les Lyonnais étaient pourtant plus proches d’une défaite 2-0 que d’une égalisation. Mais soudain, juste avant la fin du temps réglementaire, un centre bien dosé de Dubois permettait à Toko Ekambi (1-1, 90e) d’arracher un match nul presque miraculeux pour l’OL ! Un but qui sauve son club et aussi sa prestation personnelle. Car Comme ses coéquipiers, l’international camerounais n’avait quasiment pas existé.
Et Toko-Ekambi s’en explique
« C’est difficile de jouer contre une équipe qui mène 1-0 chez elle, qui met beaucoup d’impact en plus donc c’était compliqué. Mathématiquement parlant, ce n’est pas terminé, il reste des matchs, a déclaré Toko-Ekambi sur Amazon Prime Video après la rencontre. Pour aller en Europe avec le championnat, il va désormais falloir gagner tous les matchs. Il reste ces matchs-là donc on va les jouer à fond. »
Pendant les 20 dernières minutes, les Lyonnais ont poussé mais ce fut bien tout. Comme ils en ont l’habitude, ils ont même réussi à se tirer une balle dans le pied avec cette erreur de communication sur l’ouverture du score adverse. A Lyon, on aime être dans la réaction plutôt que dans l’action, tactique qui déplait fortement à Karl Toko-Ekambi. Auteur de son 14e but de la saison, le Camerounais regrette le jeu stéréotypé de l’OL à certains moments des matchs.
« Je pense qu’on manque d’expérience. Comme je le dis à mes collègues, je pense qu’il faut qu’on soit un peu plus clinique, un peu plus froid dans les moments où c’est chaud. On doit dégager le ballon et on a tendance à vouloir trop jouer au ballon, à toujours bien vouloir relancer et ça nous fait défaut derrière. On n’est pas assez attentif. On est une équipe joueuse mais par moment, il faut savoir observer l’adversaire et changer nos plans de jeu parce qu’on n’est pas en situation favorable, parce qu’il faut prendre des points. »