Le défenseur international camerounais de Nantes, Jean-Charles Castelletto, comme tous ses coéquipiers, ont souffert face à la puissance du trio d’attaque du Paris Saint-Germain (3-1) ce samedi, lors de la 14e journée de Ligue 1. À leur défense, il faut dire, comme l’avait rappelé leur entraîneur en semaine, qu’avec ses individualités, Paris est pratiquement inarrêtable.
Et pourtant, la soirée aurait pu prendre un autre tournant, surtout après l’égalisation nantaise et l’expulsion du gardien Parisien.
L’entame de match, souvent primordiale lorsqu’on se déplace au Parc des Princes, est terrible pour les Nantais qui, sur la première opportunité parisienne, craquent. La frappe de Paredes aux 25 mètres est déviée à la façon d’un « hockeyeur » par Kylian Mbappé, juste devant Alban Lafont (1-0, 2ème). Le coup est dur à encaisser.
En difficulté sur chaque offensive parisienne, les visiteurs du jour ne doivent alors leur salut qu’à la prestation XXL du capitaine jaune et vert. En effet, Alban Lafont, fortement sollicité dans ce premier acte, réalise des parades de grande classe pour maintenir son équipe à flot. Devant Léo Messi (18ème, 38ème), puis face à Mbappé (22ème) ou encore face à Neymar lancé plein axe dans la surface (29ème). Le réveil nantais est quelque peu tardif et la première frappe cadrée en faveur du FCN n’intervient que dans le temps additionnel par l’intermédiaire de Ludovic Blas (45+2ème). M. Stinat renvoie les vingt-deux acteurs au vestiaire avec cet avantage d’un but pour les joueurs du Paris SG. Le score aurait pu être bien plus lourd sans un immense Lafont dans les cages. Mais l’espoir demeure…
Deuxième mi-temps
Au retour des vestiaires, les hommes d’Antoine Kombouaré affichent un tout autre visage ! Beaucoup plus joueurs, bien plus conquérants, les Nantais gagnent de précieux mètres qui leur permettent de se procurer (enfin) des situations bien plus dangereuses.
Girotto est un poil court sur un centre de Blas (47ème). Idem pour Coulibaly, qui effleure le cuir des crampons après un centre tendu de Coco (53′). Nantes est présent et il ne manque qu’une fraction de secondes à Kolo Muani pour ajuster la mire avant le retour décisif de Kehrer (54′). L’entrée en jeu de Quentin Merlin fait du bien aux visiteurs qui osent encore un peu plus dans leur couloir gauche. Sur un long ballon dans le dos de la défense parisienne, Blas est percuté par Keylor Navas venu à sa rencontre en dehors de la surface. M. Stinat n’hésite pas et expulse le portier du PSG (65′).
En supériorité numérique, les Canaris assoient leur domination du moment. Si Rico repousse la reprise de Blas, le dernier rempart parisien ne peut rien sur l’inspiration de génie de Kolo Muani, qui d’une talonnade à l’aveugle, profite d’un rebond et expédie le cuir juste après la ligne de but (1-1, 76ème).
On se dit que tout est alors possible et que comme l’an passé, les Jaunes ont les armes pour faire l’exploit. Mais finalement, sur un coup du sort et un CSC de Dennis Appiah, le FCN cède (2-1, 82ème – Lire « Le Fait du Match »). Terrible.
Messi, muet jusque-là en L1 Uber Eats se permet même d’ouvrir son compteur d’une « spéciale » du pied gauche pour venir tuer le suspense (3-1, 87′).
Pour son retour au jeu, le FCN est passé par beaucoup d’émotions. Submergés en première période mais portés par un Lafont héroïque, les Canaris ont réagi de la meilleure des manières dans le deuxième acte avant de craquer sur un coup du sort…