Le capitaine des Lions indomptables ne s’est pas vu attribué, pour la seconde année consécutive, le titre de meilleur joueur africain de ligue 1 de France. L’ivoirien Jean Michaël Seri a été désigné ce dimanche comme le lauréat 2017 de ce Prix qui porte le nom du Lion Indomptable Marc-Vivien Foé, tombé sur le champ de bataille en 2003.
Pas de chance pour Moukandjo ! Ce sera pour une autre fois certainement. Le capitaine des Lions indomptable, crédité d’une belle saison jusqu’ici, avec au compteur, 13 buts inscrits, dont 9 à l’extérieur en 25 rencontres, vient d’essuyer un nouveau revers. Lui qui a joué un rôle fondamental pour Lorient désormais sorti de la zone de relégation, n’a pas eu la faveur des suffrages pour le Prix Marc-Vivien Foé cette année. Comme en 2016, le seul représentant du Cameroun auréolé de son titre de champion d’Afrique avec la sélection nationale fanion, vient de voir son étoile lui filer entre les doigts. L’ancien attaquant du Stade de Reims qui a marqué de sa manière sa saison au sein de son club a été coiffé au poteau par l’ivoirien Jean Michaël Seri.
Malgré la remontada lorientaise
Le milieu de terrain de l’Ogc Nice a remporté ce dimanche ce prix décerné par Rfi et France 24 récompensant le meilleur joueur africain de Ligue 1. L’Aiglon succède ainsi au Marocain Sofiane Boufal et rejoint Gervinho, sacré en 2010 et 2011, parmi les Ivoiriens lauréats. Avec ses 6 buts et 10 passes décisives, l’Eléphant faisait figure de favori et c’est sans surprise qu’il a plébiscité les votes du jury composé de 66 journalistes pour devancer l’Algérien de Montpellier Ryad Boudebouz et le camerounais Moukandjo. Avec 255 points contre 126 pour le Fennec et 97 pour le champion d’Afrique, l’ancien joueur de la réserve du Fc Porto a écrasé une concurrence pourtant relevée. En effet, avec ses 11 buts et 8 passes décisives le maestro du Mhsc, Boudebouz, représentait un très sérieux rival, tout comme Moukandjo dont les 13 buts en 25 matchs ont largement contribué à la remontada lorientaise de ces dernières semaines.
Envie de bien faire
Mais avec sa science de la passe et ses ouvertures lumineuses, Seri, qui a énormément manqué au Gym pendant la Can, a su séduire le jury. « C’est un honneur. Ça me donne de la confiance pour la suite de ma carrière. Après le retour de la Can qui n’a pas été spécialement un bon souvenir pour moi, j’ai aimé la façon dont j’ai réagi. Je dirais que cet échec m’a boosté pour la suite de la saison », a expliqué le Niçois au micro de nos confrères de Rfi. « Ce n’est pas facile d’être nommé par autant de journalistes, et cela veut dire que beaucoup d’entre eux ont été satisfaits de ce que j’ai fait cette seconde année à Nice. (…) Si je suis devenu un joueur clé cette saison, c’est parce que j’avais envie de bien faire. On devient indispensable par ses performances, par le travail accompli chaque jour. C’est beaucoup de sacrifices, mais je suis récompensé ! », a savouré le natif de Grand-Béréby.
C.D.