A l’occasion de la 13e journée de Ligue 2 de France, Dona Ndoh a inscrit trois buts lors de la victoire de Niort à Auxerre (0-4), Adolph Teikeu a joué quelques secondes avec Sochaux, battu à domicile par Strasbourg (1-2), tandis que Goda a fait un bon match avec l’AC Ajaccio qui s’incline quand même (1-3) devant Laval.
Sans lui, l’AC Ajaccio aurait pu prendre 6 voire 7 buts vendredi face au Stade Lavallois (1-3). Convaincant depuis qu’il a obtenu la confiance de son entraîneur suite à la blessure de Mandanda il y a plus de deux semaines, Jules Goda a encore fait un gros match, lors de cette 13e journée de Ligue 2 de France. Lâché par des défenseurs fébriles et incapables de contenir les assauts adverses, le gardien camerounais a dû se débrouiller (presque) seul. Il sort ses griffes et réalise d’abord une double parade sur une offensive lavalloise, en arrêtant le ballon sur la ligne (17e).
L’ex pensionnaire du Gazélec s’illustre ensuite en repoussant un tir dangereux d’Alla (46e). Déterminé et appliqué, il réalise d’autres sauvetages, mais est obligé de s’incliner à trois reprises (37e, 47e et 57e). Sa soirée aurait pu mieux se terminer, si ses défenseurs avaient fait preuve de plus de concentration et d’engagement physique. Jules Goda et l’ACA chutent donc à la 14e place du classement, à deux longueurs de Niort, vainqueur à Auxerre 0-4, grâce notamment à un Dona Ndoh étincelant. Auteur d’un match exceptionnel, l’attaquant camerounais de 30 ans (élu homme du match) a marqué à lui seul trois buts (58e, 77e, 90e+2). Une belle récompense pour le Camerounais qui totalise désormais 5 réalisations en 10 matchs joués.
Or pendant que Ndoh et ses partenaires faisaient la fête à Auxerre, au stade Auguste-Bonal de Sochaux, Adolph Teikeu et les siens s’inclinaient devant Strasbourg (1-2), après avoir été menés 0-2 (81e). Sur le banc de touche au coup d’envoi, le défenseur international camerounais de retour de blessure il y a peu, a fait son entrée en jeu dans les dernières secondes de la partie (90e+1). Juste avant que l’arbitre ne mette un terme à la rencontre.
Arthur Wandji