Le milieu de terrain camerounais accueille avec son équipe ce soir, le Paris Saint-Germain, en match en retard de la 31e journée de Ligue 1 de France. Même s’ils se sont déjà inclinés deux fois devant l’ogre parisien cette année, les Messins espèrent fausser le proverbe qui dit : « jamais deux sans trois ».
Trois jours après le nul (2-2) concédé à la maison contre Caen, le FC Metz reçoit le Paris Saint-Germain ce soir, pour un match en retard de la 31e journée de Ligue 1 de France qui promet des étincelles. Impressionnants en championnat depuis le début de l’année, les Parisiens débarquent à Saint-Symphorien avec la ferme intention de ne laisser aucune chance à Georges Mandjeck et ses coéquipiers. Le plus grand objectif des visiteurs étant de décrocher un cinquième titre consécutif de champion de France, maintenant qu’ils ont été éliminés en huitième de finale de la Ligue des champions, par le FC Barcelone. Contrairement aux années précédentes, rien n’est acquis cette saison. Le PSG (74 points) mène la course au titre avec l’AS Monaco (77 points) et l’OGC Nice (73 points). Raison pour laquelle, le club de la capitale se doit de remporter « les trois points à chaque fois », indiquait l’entraîneur parisien, Unaï Emery.
Assou-Ekotto suspendu
A Metz, on sait que la tâche sera vraiment ardue. « A domicile, le défi s’annonce immense pour les Grenats. Immense mais pas impossible », dit-on chez les Lorrains. « Le club parisien semble d’ailleurs plus friable hors de ses terres avec quatre défaites au compteur, poursuivent-ils. D’autant plus que les Parisiens devront faire avec l’absence de leurs supporters, interdits de déplacement pour cette rencontre ». Les Mosellans ont donc raison d’y croire, eux qui devraient s’appuyer sur des joueurs comme Sarr, Diabate, Jouffre, Doukoure et bien sûr Georges Mandjeck, pour faire la différence. Le milieu de terrain camerounais (28 ans, 25 matchs, 2 buts en L1 cette saison) s’est montré très rassurant au cours des dernières semaines. Même si, face au milieu de terrain parisien constitué de gabarits plus vifs, plus mobiles, mais aussi plus frais comme Krychowiak, Motta, Verratti, Matuidi, Rabiot ou encore Di Maria et Pastore, la soirée risque d’être compliquée. D’autant plus qu’en attaque, il faudra contrer Cavani.
Cette saison, les deux formations se sont déjà rencontrées à deux reprises. En championnat, le quadruple champion de France en titre s’était imposé (3-0) avant de l’emporter à nouveau lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue en janvier (2-0). Cette fois, les Messins qui joueront sans Assou-Ekotto, suspendu, espèrent arracher au moins le nul. Question de se rapprocher un peu plus du maintien.
Arthur Wandji