De Benjamin Moukandjo à Clinton Njie en passant par Karl Toko Ekambi, aucun attaquant camerounais n’a fait trembler les filets ce week-end, lors de la 33e journée de Ligue 1 de France.
Les attaquants camerounais du championnat de première division de France n’étaient pas d’attaque ce week-end. A l’occasion de la 33e journée de Ligue 1, aucun d’entre eux n’a été capable de faire trembler les filets. Pourtant en pleine forme et sur une courbe de progression ascendante, le public de Lorient attendait notamment beaucoup de son buteur vedette, Benjamin Moukandjo (28 ans, 23 matchs, 12 buts en L1 cette saison). Auteur d’un doublé il y a une semaine face à l’Olympique Lyonnais, l’attaquant camerounais n’a rien réussi grand-chose à Montpellier (2-0). Conséquence, les Merlus qui comptent ont visiblement mis tous leurs espoirs sur lui, ne s’éloignent pas de la zone.
Autre attaquant camerounais « stérile » ce week-end, Karl Toko Ekambi (24 ans, 26 matchs, 5 buts). Titulaire avec Angers qui recevait vendredi le Paris Saint-Germain (0-2), le Camerounais, buteur pour la dernière fois le 04 mars à Caen (2-3), a traversé la rencontre comme une ombre. Toutes ses tentatives ont été vaines face à l’armada défensive du PSG. Si l’Olympique de Marseille a été époustouflant contre Saint-Etienne dimanche (4-0), ce n’est malheureusement pas grâce à Clinton Njie (23 ans, 20 matchs, 4 buts en L1 cette saison). L’attaquant camerounais est rentré en jeu 5 minutes avant la fin de la rencontre, tandis que Franck Zambo et Henri Bédimo sont restés sur le banc de touche.
Dans les autres rencontres, Georges Constant Mandjeck et le FC Metz ont obtenu un bon nul (2-2) lors de la réception de Caen. A Nice, Guy-Roland Ndy-Assembe et Nancy se sont inclinés 3 buts à 1, tandis que le match devant opposé Bastia à l’Olympique Lyonnais de Nicolas Nkoulou a été suspendu, suite aux troubles orchestrés par les supporters bastiais.
Arthur Wandji