Le Kayseri Erciyesspor était bien parti pour (au moins) concéder le match nul ce vendredi, en ouverture de la quatorzième journée de première division de football de Turquie. Mais au lieu de ça, l’équipe de Georges Mandjeck et de Jacques Zoua est tombé 0-1 devant un Fenerbhaçe un peu « aidé par l’arbitre », à en croire l’équipe des deux internationaux camerounais.
« Il n’y avait pas de penalty sur cette occasion », lance Jacques Zoua. Sifflé hors-jeu alors qu’il se trouvait dans une position de frappe en première mi-temps, l’ancien joueur de Coton Sports de Garoua aurait pourtant pu marquer sur cette occasion. Et ce qui l’agace encore plus, c’est ce penalty qui scellait leur sort, à lui et ses coéquipiers. « L’arbitre central a bien vu qu’il y avait faute sur notre défenseur, et il a laissé jouer », raconte-t-il. « C’est après que l’un de ses assistants lui a fait signe de siffler la main de mon coéquipier, alors qu’il y avait une faute sur lui au départ ». Une grosse injustice selon lui. « Je suis dégoûté. Mes coéquipiers et moi le sommes tous. C’est injuste », dit-il.
Tenus en échec lors des deux précédentes journées, les joueurs de Kayseri Erciyesspor auraient pourtant bien aimé connaitre un meilleur sort. Ils ont joué pour ça. « C’était un match où on devait au moins prendre le point du nul. Toute l’équipe a bien joué. On méritait au moins un point. L’arbitre siffle un penalty contre nous, alors qu’il y avait faute sur notre joueur. Ça nous affecte beaucoup, jusqu’à présent. Et même ici en Turquie, les médias continuent de marteler que Fenerbhaçe a été aidé par l’arbitrage. Pourquoi ? On le saura certainement, je l’espère », soupire Jacques Zoua. C’est sa première saison avec ce club turc. Il compte 4 buts en 11 matchs de championnat.
Arthur Wandji