Le rêve a été stoppé net pour le FC Bâle à Munich. La formation du capitaine Streller n’a rien pu faire face à la maestria du Bayern, victorieux 7-0 en 1/8 de finale de la Ligue des Champions. Gomez, auteur d’un quadruplé, et ses coéquipiers ont donné une véritable leçon de football à des Bâlois totalement dépassés.
Il n’y a pas eu de miracle dans l’arène munichoise! Humiliés 7-0 par le Bayern, les Bâlois ont vu leurs rêves de grandeur prendre fin abruptement au terme de ce 8e de finale retour de Ligue des champions. La victoire du match aller n’aura donc pas suffi et restera aussi inutile qu’historique.
Mais de regrets le FCB n’en nourrira pas, tant la différence de niveau entre les deux équipes a été frappante. Attendu au tournant, le Rekordmeister a répondu présent. Les Rhénans n’ont, eux, même pas été en mesure de faire illusion.
Dans cet énième épisode de David contre Goliath, la logique a cette fois été respectée. Et Bâle ne fera pas son entrée parmi les huit meilleurs d’Europe.
Une pression bavaroise amère
Désireux de faire oublier l’affront du match aller à St-Jacques, le Bayern Munich avait promis l’enfer au FC Bâle. Il a fait mieux que tenir ses promesses
Revanchards, les Bavarois se sont rués à l’attaque dès les premières secondes. Etouffés, les Bâlois ont craqué après 10 minutes déjà. Trop peu pour essayer d’instaurer le moindre doute dans les esprits allemands. Les deux buts tombés coup sur coup juste avant la pause ont fini de réduire à néant un éventuel retour.
A la fête, le Bayern a livré une véritable démonstration et gagné le droit de rêver à la finale du 19 mai prochain qui aura lieu à… Munich.
Une campagne encourageante
Le revers concédé dans l’antre munichoise, aussi sévère soit-il, ne doit néanmoins pas faire oublier la formidable campagne européenne du FC Bâle.
Sortie d’un groupe qui comprenait Manchester United et Benfica, la formation rhénane a prouvé qu’elle était capable de rivaliser avec n’importe quel adversaire sur un match. La marche représentée par le Bayern Munich était simplement trop haute pour le FCB.
Ces joutes européennes ont également, et c’est peut-être le plus important, permis à la génération dorée des Xhaka, Sommer et autre Stocker de se frotter à ce qui se fait de mieux sur le Vieux-Continent.
JACQUES ZOUA: C’est très difficile de jouer contre le Bayern en grande forme. Le 3e but nous a fait mal, après c’est devenu très difficile de revenir. On savait que ça n’allait pas être facile, on était prévenus. Nous n’avons pas su jouer à notre niveau, mais c’est le foot. Désormais, on doit l’accepter et continuer à travailler.
Avec RTS