Lille a bataillé dur pour obtenir Jean Emile Junior Onana Onana du club portugais de Leixoes. C’est pratiquement à la dernière heure du mercato qu’il s’est entendu avec le club qui l’a mis sous contrat. Le jeune de la génération 2000 possède un talent, une technique et une créativité qui séduisent. Et Lille a sorti un chèque de 2 millions d’Euros pour convaincre son club et le blinder avec un contrat de cinq ans. Ce dimanche, lors de l’important match de la 25e journée de Ligue 1 contre Marseille, Onana a livré son premier match en France.
Et c’est en temps que titulaire qu’il débute son premier match de championnat, un derby, contre Olympique de Marseille. Le calcul était simple: Marseille voulait se distancer de son suivant immédiat alors que Lille espérait recoller au duo de tête.
Le récit du match :
PAR MAXIME POUSSET, AU STADE PIERRE MAUROY
Trois minutes et tout bascule. Auteurs d’une rencontre appliquée qu’ils ont d’abord (et logiquement) dominé au tableau d’affichage grâce à l’inévitable Osimhen, les Dogues se sont inclinés face à l’OM (1-2) en clôture de la 25ème journée de Ligue 1. La faute à deux buts olympiens inscrits coup sur coup (67′, 69′). Frustrant.
Un virage ? Un tournant ? En tout cas, une étape charnière dans le grand film de la saison. En accueillant le dauphin marseillais, le LOSC, qui reste sur trois victoires consécutives, se voit offrir l’opportunité de se tester face à l’une des équipes en forme du championnat, tout en se mêlant plus que jamais à course européenne. Vous avez dit passionnant ? On répond captivant. Dans un Stade Pierre Mauroy totalement abrité des fortes rafales de vent et de pluie qui s’abattent sur la région, les Olympiens sont les premiers à frapper. Sur corner, Caleta-Car est à deux doigts d’ajuster Maignan à bout portant (2’).
Un premier acte Lillois
Mais les premiers véritables frissons du match sont Nordistes. Servi par Rémy au terme d’une contre-attaque, Osimhen frappe fort à l’entrée de la surface. Mandanda se détend (5’). Le portier marseillais réitère dix minutes plus tard devant Rémy, cette fois (15’). Et que dire de cette frappe en pivot d’Osimhen ? Si ce n’est qu’elle passe juste à côté (28’). Bon début de match des Dogues.
Osimhen, puis Maignan, le LOSC logiquement devant…
Même scénario après la pause. Les hommes de Christophe Galtier remettent immédiatement le pied sur le ballon. Et convertissent ! Parfaitement lancé en profondeur par Bamba, Osimhen ajuste Mandanda sans trembler et vient inscrire son 13ème but de la saison en Ligue 1 (1-0, 51’). On croit même au 2-0 quand, sur une nouvelle attaque placée, Osimhen sert Rémy qui marque. Le but est refusé pour un hors-jeu de quelques centimètres (56’). Dans la foulée ou presque, Sarr est accroché par Djaló dans la surface lilloise. Penalty…Que Maignan stoppe avec force et talent devant Rongier (60’).
…Mais le froid réalisme marseillais est assassin
Mais les Dogues reculent trop et vont le payer cash. D’abord par cette tête de Germain sur corner (1-1, 67’), puis sur ce jaillissement de Benedetto à bout portant (1-2, 69’). Quel retournement de situation en seulement 3 minutes. La pilule est dure à avaler pour des Dogues qui repartent toutefois à l’attaque. Araujo (75’), puis Weah (80’) sont lancés dans une fin de partie à l’avantage du LOSC.
On n’ira malheureusement pas plus loin. Malgré de belles choses proposées dans le jeu, le LOSC s’incline face à un OM ultraréaliste.