Deux semaines après leur dernière apparition en championnat dû à la trêve internationale, Oyongo et Montpellier retrouvaient le chemin de la Ligue 1 Uber Eats avec un déplacement au Stade Louis II de Monaco. Jamais évident historiquement puisque le club pailladin n’a gagné que deux fois en Principauté sur les 24 dernières saisons, cette visite devait en plus marquer une réaction après le revers dans le derby local contre Nîmes il y a 15 jours. Pour ce faire, le staff montpelliérain avait choisi d’effectuer plusieurs changements par rapport au dernier match.
En plus des absences subies de Mendes (suppléé par Cozza) et de Ristic (par Oyongo), Chotard et Mollet faisaient également leur entrée au milieu du terrain. En face, les deux anciens Montpelliérains de la maison monégasque, Ruben Aguilar et Benjamin Lecomte, étaient titulaires.
En l’absence de Michel Der Zakarian, souffrant, les Montpelliérains étaient partis en opération commando pour tenter de ramener un résultat positif à leur entraîneur, et, bien sûr, à leurs supporters. Sous l’impulsion de son adjoint Pascal Baills, qui ne se privait pas de donner de la voix, de replacer et d’encourager ses troupes, les Pailladins étaient même les premiers à se montrer dangereux sur cette frappe de Gaëtan Laborde, relâchée par Lecomte (12e). Si le Monégasque Tchouaméni s’essayait lui aussi à la frappe (détournée en corner par Cozza, 18e), les Pailladins effectuaient un très bon début de match. Et puis il y eut ce fait de jeu avec ce pied haut de Téji Savanier qui heurtait un adversaire. S’il est hors de question de critiquer M. l’arbitre qui a appliqué la règle en expulsant le milieu de terrain héraultais, il faudrait peut-être se pencher sur cette nouvelle règle car, si faute il y a, Téji ne voit pas arriver son adversaire sur l’action et n’a strictement pas la volonté de lui faire mal.
Réduits à dix après cette expulsion, les Héraultais avaient cependant le mérite de rester unis. Omlin s’interposait devant Tchouameni avant que le but de Ben Yedder sur la même action ne soit refusé pour hors-jeu (25e). Mieux, il ne manquait que quelques centimètres à Cozza pour ouvrir le score en reprenant victorieusement un coup-franc de Mollet (34e).
Solides et solidaires, les Montpelliérains pouvaient regagner les vestiaires avec le sentiment du travail bien fait ; mais ils savaient très bien qu’il leur faudrait beaucoup de courage pour résister aux assauts monégasques après le repos.
A la pause, le staff montpelliérain tentait un coup de poker en lançant Mavididi à la place de Delort pour miser sur la vitesse de l’attaquant anglais. Après une première parade d’Omlin devant Diop (46e), le coup était gagnant! Sur un ballon récupéré dans sa moitié de terrain, Stephy réalisait un sprint de 80 mètres, résistait en vitesse au retour d’un défenseur monégasque et ouvrait le score d’une frappe croisée à ras de terre, hors de portée de Lecomte (0-1, 51e). Un superbe 1er but pour Stephy Mavididi sous les couleurs montpelliéraines ! Les Pailladins ont ensuite conservé cet avantage pendant près de 20 minutes, avant que Ben Yedder n’égalise en convertissant un penalty consécutif à une faute d’Arnaud Souquet sur Gelson Martins (1-1, 70e)
A partir de là, les Montpelliérains se s’arc-boutaient sur leur but, en s ‘appuyant sur un Jonas Omlin des grands soirs, auteur d’une très belle prestation. De toute évidence, il faut souligner la prestation collective et l’abnégation de ce groupe montpelliérain, qui ramène un point du match nul amplement mérité. Prochain rendez-vous dimanche à La Mosson contre Reims.
Tchouameni a été remplacé à l’heure du jeu alors que Oyongo est sorti dans les arrêts de jeu du match.