C’est du moins une décision qu’essaie d’obtenir le président du FC Barcelone. Joan Laporta pense que la récupération définitive de Samuel pourrait coïncider avec le démarrage de la prochaine coupe d’Afrique des nations qui se déroulera l’année prochaine au Ghana. Eto’o ne s’est pas encore prononcé sur ce sujet brûlant.
À peine sorti de la clinique Quirón, l’international Camerounais du FC Barcelone se trouve déjà au devant de la scène. Le menu principal des sujets qui l’accompagneront dans les prochains jours n’est sûrement pas son retour à la compétition prévu pour début Novembre. Il devra décider s’il participera à la prochaine campagne Africaine des lions indomptables.
La pression Barcelonaise
Joan Laporta est l’une des premières personnes à avoir apporter son soutien inconditionnel a l’attaquant Camerounais qui traverse une nouvelle période difficile. Le président du FC Barcelone a expliqué qu’il lui avait parlé pour lui manifester son soutien et lui souhaiter une récupération rapide. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel il a affirmé que la blessure de son attaquant vedette intervenait à une mauvaise période de la saison car beaucoup d’espoirs ont été fondés sur lui. Le patron du Nou Camp espère récupérer son « 9 » le plus tôt possible.
Seulement, l’intention du club est « de faire tous les efforts » pour persuader le Goléador de rester à Barcelone pendant toute la saison. Selon Laporta, il serait judicieux pour son attaquant de garder tout son focus pour l’équipe . Ce qui priverait ainsi la CAN d’une de ses plus grosses vedettes.
Bis repetita ?
À quatre mois du début de la CAN 2008, la pression commence à monter dans les rangs des professionnels Africains évoluant sur le vieux continent. Comme toujours, les clubs Européens feront tout pour persuader leurs « africains » de ne pas faire le voyage de la plus prestigieuse de toutes les compétitions organisées par la CAF (Confédération Africaine de Football). Le cas d’Eto’o Fils étant du « déjà vu ». Si sa blessure prétexte l’argumentation de son employeur, l’histoire ne nous fait pas oublier le feuilleton mouvementé ayant entouré la participation du triple ballon d’or Africain à la dernière CAN Egyptienne.
Tout laisse donc à croire que dans les prochains jours, d’autres professionnels africains passeront au prétoire afin d’expliquer l’importance pour une confédération – qui compte plus de 50 fédérations nationales de football- d’organiser au même titre que l’UEFA, une coupe d’Afrique des nations.
Si les réglementations de la FIFA sont claires, certaines équipes ne s’empêchent pas de faire lever la pression. Comme le rappelait encore Issa Hayatou, « ce n’est pas de notre faute si c’est en Janvier et Février qu’il fait beau en Afrique … nous ne pouvons pas organiser la CAN pendant la période pluvieuse ».