Le docteur Ramón Cugat, qui avait été en charge de l’opération d’une déchirure partielle du tendon droit antérieur du pied droit de l’attaquant de Barcelone Samuel Eto’o croit que le joueur camerounais sera prêt à reprendre la compétition dans un délai compris entre trois et quatre semaines.
Eto’o s’était blessé lors d’une rencontre du Trophée Gamper face au Milan le 2 août dernier. Le 1er septembre, il y a deux mois, le docteur Cugat l’avait opéré du « muscle du shoot » comme disait le médecin et avait estimé sa période de récupération à trois mois approximativement.
Cugat qui supervise de façon hebdomadaire la récupération du joueur pense que Eto’o sera en mesure de jouer « d’ici trois ou quatre semaines« , un délai qui dépend des « sensations du joueur« .
À Eto’o de décider
« La décision appartient au joueur« , indique le médecin catalan, « car, à ce niveau, le docteur ne décide pas. Il peut conseiller et superviser, mais la décision finale du moment du retour sur le terrain revient à Eto’o et à l’équipe technique« . Deux mois après son opération, Eto’o travaille pour retrouver le tonus physique en compagnie de Juanjo Brau, le préparateur du Barça.
Dans le gymnase, sur la pelouse du Camp Nou, et même à la plage et sur la montagne, Eto’o recherche le tonus physique qui lui permettra de retrouver le terrain dans environ un mois.
Du point de vue médical et selon Cugat lui même, Eto’o serait déjà aux portes de la disponibilité définitive pour l’équipe. « S’il était question d’une personne normale, il travaillerait déjà sans problème depuis plusieurs semaines. Mais on parle là d’un sportif d’élite, qui doit se courber, courir, s’étirer et de plus dans son cas, d’un joueur explosif« , rappelle Cugat.
Les échographies réalisées par les médecins démontrent une « excellente » progression. « Les tendons se sont joints de manière très satisfaisante et les hanches ne souffrent pas « .
Ainsi, Eto’o est « très joyeux« , selon Cugat, qui parle tous les trois ou quatre jours avec Brau. « Il en a envie, mais il ne veut pas se précipiter pour revenir avant le moment raisonnable et risquer une rechute« , commente le docteur.
Une traduction de Guy Everard Mbarga