Comme une pierre, il est l’un des socles de l’équipe.
En défense, la taille est un atout. Eric Zambo es est l’illustration. Dans la défense du Canon sportif de Yaoundé, il est surnommé » the rock » par ses coéquipiers. Sans doute parce que ce footballeur constitue une assurance pour son gardien de buts et toute la défense. 1m 90 suffisent pour que, sur le plan aérien, Zambo soit imbattable.
» Je ne laisse passer aucun balle aérienne, car elles sont dangereuses pour toutes les défenses « , déclare ce fan de Rigobert Song. L’autre atout de ce joueur, c’est le physique avec lequel The rock met les attaquants en difficulté. Sa spontanéité, son agilité et son charisme en défense s’ajoutent à se vitesse.
Le grand amour pour le football de ce joueur âgé aujourd’hui de 25 ans débute aux Brasseries du Cameroun, où il est formé pendant quatre ans (entre 1992 et 1996). Depuis ses débuts, il montrait déjà sa combativité et son endurance à ses encadreurs, qui n’hésitaient pas à lui donner des responsabilités lors de rencontres délicates, selon Dieudonné Nké, son ex entraîneur. Pas étonnant aujourd’hui que la défense du Canon de Yaoundé repose essentiellement sur lui. Il embrasse la première division en 2002 avec Asmy 1er, où il joue une saison avant de rejoindre Coton sport. Il jouera pour le club de Garoua jusqu’en 2004.
Dès cette-année là, le joueur n’a plus rien à prouver aux Camerounais, puisqu’il est l’un des meilleurs défenseurs de la saison, selon la fédération camerounaise de football. Cette saison à Coton suffira pour que le Canon mette l’œil sur cet ancien sociétaire d’Epervier d’Ebolowa. Le Canon profitera d’abord de sa technique et de son physique en 2005. Car l’année suivante, il se rend en Hongrie, où il joue pour Honved Budapest. Apres une saison, il retourne au club de Nkolndongo en 2007.
International junior en 2000, le joueur fera toutes les catégories, sauf senior. Il est espoir en 2003 alors qu’il joue pour Coton. Celui qui rêve de jouer pour le Fc Barcelone ne lésine aujourd’hui sur aucun moyen pour atteindre ses objectifs.
Ateba Biwolé, Le Jour