C’est un Abdouraman Hamadou très étonné que nous avons eu au téléphone. « Ils ont cambriolé dans mes bureaux. Mais, ce qui est étonnant, c’est qu’ils (les bandits, ndlr) n’ont rien pris. Pourtant des objets de valeur étaient à leur protée. Ils ont mis fouillé de fond en comble tous les documents dans toutes les pièces. En 2012, bien avant la crise à la Fédération, ils avaient emporté les ordinateurs et bien d’autres appareils. En juin dernier, mes bureaux ont été cassés et rien n’a été pris. Seulement, ces gens m’avaient laissé des gris-gris. Cette fois-ci, ils ont défoncé toutes les portes, procédé à la fouille minutieuse de mes documents, mais n’ont rien pris », explique la victime.
Sur ce qu’il entend faire après ce troisième coup, Abdouraman Hamadou, a fait constater les dégâts par la gendarmerie. Et comment des individus ont-ils pu poser un tel acte sans être débusqués par les gardiens de nuit de l’immeuble ? « Ils disent n’avoir vu personne, ni rien entendu. Le grand portail est resté fermé toute la nuit et ils disent ne pas savoir par où les bandits sont passés », confie t-il.
A.T. à Yaoundé