L’ancien joueur de Canon de Yaoundé et des Lions indomptables prépare activement son jubilé qui aura lieu le 14 février à Obala, localité située à une quarantaine de kilomètres de Yaoundé. Nous l’avons rencontré lors d’un match organisé par les artistes de la région du sud en l’honneur de Roger Milla. Il nous parle des contours de ce jubilé avant de jeter un regard sur la situation actuelle du football Camerounais.
Que devient Dang Dagobert ?
Pour le moment comme la plupart des anciennes gloires je ne fais pas grand-chose. Je suis bénévole à la fondation Roger Milla. Actuellement, nous sommes sur un projet avec l’Ambassadeur et qui verra le jour dans un proche avenir.
Parlez nous de votre jubilé qui est programmé pour le 14 février 2009 à Obala ?
Le coordonnateur du comité d’organisation de mon jubilé qui n’est autre que son excellence Roger Milla, a déjà entrepris toutes les démarches pour que els choses se passent bien. Ce sera deux jours de manifestations, le 14 et 15 février 2009 à Obala.
Pourquoi avez-vous choisi la ville d’Obala pour accueillir votre jubilé ?
C’est la question que tout le monde me pose. Tout le monde aurait souhaité que ce soit à Yaoundé. Je veux bien, mais je crois que dans l’arrière pays aussi les gens veulent voir les anciens Lions et même les Lions qui sont encore en activité. Douala et Yaoundé ne sont pas les seules villes au Cameroun. Mbouda a un stade; pourquoi les Lions ne peuvent pas aussi jouer là bas ? Pour moi cela rentre dans la promotion du football. Mais je dois tout de même vous dire que je suis né à Obala.
Quels sont les joueurs attendus ? Serait-ce vos anciens coéquipiers ou alors les joueurs de la nouvelle génération ?
Comme vous pouvez imaginez, nos jeunes frères Lions Indomptables sont très sollicités au mois de février. On va voir avec Roger si certains seront disponibles, mais ce que je peux vous dire déjà c’est que toutes les anciennes gloires du football que vous connaissez seront présents à Obala le 14 février 2009.
Revenons à votre carrière; quel est le meilleur souvenir que vous gardez du football ?
Mon meilleur souvenir dans le football a été la coupe d’Afrique des nations 1984 à Abidjan. On avait un groupe exceptionnel, des joueurs exceptionnels à l’image de l’ambassadeur Roger Milla et Dr Abega.
Et quel est votre pire souvenir ?
Il y a eu cette blessure à la veille de la finale de la coupe afro-asiatique à Yaoundé. Je me suis fait mal le vendredi. Cela m’a vraiment fait souffrir de ne pas prendre part à cette finale. Il y a aussi eu le penalty manqué en finale de la coupe d’Afrique des clubs champions contre l’éternel Al Ahly ici à Yaoundé. Je me souviens que j’ai manqué le penalty alors que j’avais marqué le but d’égalisation pendant le temps réglementaire.
Quel regard jeté vous sur le football Camerounais en ce moment ?
(Hésitations) C’est une question un peu embarrassante. Cotonsport apparaît à mon avis comme l’arbre qui cache la forêt. Voyez comment les Congolais ont ridiculisé les Lions A’ à Yaoundé. Ce sont des signes qui ne trompent pas.
Et le Canon de Yaoundé aujourd’hui ?
Disons que Dr Abega fait tout ce qu’il peut pour restructurer l’équipe.
Mais certains anciens Canonniers comme vous pensent qu’il s’est accaparé l’équipe. Est-ce votre cas ?
(Rires), c’est vrai que nous suivons le Canon à distance, mais je crois qu’il est entrain de faire du bon travail.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé