Arrivé la semaine dernière, Chistian Bekamenga a satisfait aux traditionnels examens médicaux et était présenté aux médias nantais en fin de matinée. Le nouveau n°20 des Canaris – né dans le même quartier qu’un certain Salomon Olembe ! – veut maintenant oublier les tracasseries administratives qui ont émaillé son arrivée et faire ses preuves sur le terrrain.
Pourquoi avoir choisi d’aller en Asie ?
Christian Bekamenga : J’étais allé là-bas avec un tuteur sans penser particulièrement y jouer. Mais avec un peu de chance, j’ai trouvé un club et je suis resté.
Connaissais-tu Nantes ?
Christian Bekamenga : Je connaissais le club par les médias. Et par Olembe qui est natif du même quartier que moi. Au Cameroun, Nantes fait partie des grands clubs français. Ici, il y a déjà eu des Suffo, Ateba ou encore Djemba-Djemba. J’aimais déjà ce Club et j’ai saisi l’opportunité qui m’était offerte de venir dans un club qui était déjà dans mon coeur.
Des contacts avec d’autres clubs ?
Christian Bekamenga : Oui, un club de deuxième division allemande – mais j’ai refusé – et des contacts avec Metz et Marseille, en France.
Comment as-tu vécu les retards qui ont émaillé ton arrivée en France ?
Christian Bekamenga : Ce n’est pas facile à vivre. Je suis resté bloqué au pays. Ma famille m’a soutenu, mais il n’était pas facile d’aller travailler tous les matins. Tous les jours, je me disais que ça pourrait venir…
Sur ce que tu as pu voir, quelles sont les différences entre les championnats asiatiques et français ?
Christian Bekamenga : Les structures sont différentes, les gens aussi. Les joueurs sont plus petits mais beaucoup plus rapides. Les techniciens européens et brésiliens commencent à arriver. On n’est pas très loin du niveau de la deuxième division.
En France notamment, tu seras donc confronté à des défenseurs plus physiques…
Christian Bekamenga : Ca ne me fait pas peur parce que je joue face à des défenseurs de grande taille quand j’évolue en sélection. Ce n’est pas un problème.
Quelles sont tes qualités ?
Christian Bekamenga : Mon objectif, c’est le but ! Ce n’est qu’en marquant des buts qu’on est considéré comme un bon attaquant. Je peux jouer en relais, décrocher… mais je suis d’abord un attaquant d’axe.
Participeras-tu aux Jeux Olympiques ?
Christian Bekamenga : Sans doute. C’est important pour la nation et pour le footballeur. Cela permet d’acquérir de l’expérience au niveau international.
Tu débuteras prochainement avec la CFA. Comment te sens-tu ?
Christian Bekamenga : C’est pour moi une chance d’être là. Mon arrivée a été difficile, on m’avait dit qu’il faisait froid… Mais il y a du soleil et je devrais m’adapter facilement. Physiquement, je me sens bien. J’ai continué à travailler avant d’arriver. Reste à voir en match…