L’international camerounais a décroché son premier trophée de cette année sportive ce samedi en Chine avec Paris Saint-Germain lors du match entre le champion en titre de Ligue 1 française et le vainqueur de la Coupe de France. C’était en fait un match revanche pour Paris qui s’était fait battre lors de la finale de la coupe en mai dernier. Le Camerounais, qui n’a repris qu’il y a trois jours, ne figurait pas dans le onze de départ au même titre que Neymar, Kuzawa, ou encore Draxler.
Il n’a pas eu besoin d’entrer sur la pelouse du Shenzhen Universiade Sport Center puisque ses coéquipiers ont bien fait et on tenu la barque malgré des assauts de Rennes.
Interrogé en conférence d’avant-match sur la situation de son international camerounais, Thomas Tuchel, son entraîneur, ne se prend pas la tête : « Je ne peux parler que du moment présent donc oui, je compte sur Choupo. Après, en période de mercato, tout peut changer, il faut toujours rester vigilant. Mais pour l’instant, il est là,. C’est mon joueur et il travaille dur.»
Le reportage de LFP.fr
Shenzhen va bien au Paris Saint-Germain. Comme l’été dernier contre l’AS Monaco, le PSG lance sa saison en remportant le Trophée des Champions à l’Universiade Sports Center ce samedi. Le champion en titre est venu à bout du Stade Rennais, vainqueur de la dernière Coupe de France (2-1). Mené au score après un but d’Adrien Hunou tôt dans cette rencontre, le club de la capitale a renversé la situation en seconde période grâce à Kylian Mbappé et Angel Di Maria, buteur sur coup franc juste après son entrée en jeu. Cette victoire permet au PSG de remporter son 9e Trophée des Champions, le 7e consécutif.
HUNOU SURPREND LE PSG
Les Bretons posent des problèmes aux Parisiens et les empêchent de développer du jeu lors de ces premières minutes de jeu mais le PSG va amener le danger sur les buts de Koubek sur coup de pied arrêté. Sur un coup franc depuis le côté gauche, Sarabia dépose le ballon sur la tête de Kehrer qui trouve la barre transversale (11e). Presque dans la foulée, les Rennais se projettent vers l’avant et Bourigeaud envoie un centre plongeant dans le dos de la défense parisienne qu’Adrien Hunou dévie légèrement du gauche dans les filets d’Areola (0-1, 13e).
Les Parisiens mettent alors la pression, alternant tentatives de loin et centres, comme sur cette tentative dévissée de Herrera sur un service de Bernat (22e). Après un corner, Mbappé pivote mais voit son tir contré par Morel (32e). Trouvé sur une ouverture de Verratti, Mbappé reprend du cou du pied plutôt qu’avec le plat du pied et n’attrape pas le cadre (40e). Juste avant le retour des vestiaires, Bourigeaud remet de la poitrine vers son gardien, ce qui profite presque à Cavani qui rôdait (43e).
COMME UN AIR DE DÉJÀ VU
Le début de la seconde période ressemble à un attaque-défense. L’arrirère-garde rennaise finit par craquer sur une ouverture de Marquinhos pour Sarabia. La recrue espagnole remet en une touche pour Kylian Mbappé qui pousse le ballon au fond des filets (1-1, 57e). C’est ensuite Bernat qui délivre un excellent centre que Cavani ne peut reprendre. Le ballon atterrit sur Sarabia, surpris, qui ne peut cadrer (59e). Sur une ouverture de Kehrer, Mbappé accélère et repique vers l’axe avant d’armer mais Koubek se couche bien (61e).
Entré en jeu, Angel Di Maria, le grand bonhomme du Trophée des Champions 2018, enveloppe du gauche à l’entrée de la surface mais le portier rennais sort une belle envolée (67e). Ce n’est que partie remise puisque l’international argentin va ensuite réussir la copie de son but sur coup franc marqué il y a un an à Shenzhen contre l’AS Monaco. A une vingtaine de mètres, un peu excentré sur la droite, Angel Di Maria envoie une merveille de coup franc dans la lucarne de Koubek (2-1, 73e). Mais les joueurs de Julien Stéphan refont surface sur la fin. Romain Del Castillo a même l’occasion d’égaliser mais il tire juste au-dessus (87e). L’ex-Nîmois centre ensuite vers Tait qui ne peut donner de puissance à sa tête (88e). Un peu de flottement offre de nouvelles munitions aux Rennais et notamment Camavinga (90e+3) mais le score ne bouge plus. Les joueurs parisiens peuvent sourire et notamment Marco Verratti, vainqueur du trophée pour la 7e fois, le record absolu.